Jack F. Hawks♔ betrayal it's in the blood (admin)
|  Sujet: ❝ you know you've got it coming. ❞ ⧩ ARIZONACK.  Ven 30 Nov - 1:36 | |
| ❝ i must confess that i'm feeling worried. ❞ I got a heart full of pain, head full of stress, hair full of anger. Hell did my chest, and everything left is waste of time, I hate my rhymes, but hate everyone else's more, I'm riding on the back of this pressure. Guessing that its better I can't keep myself together, because all of this stress gave me something to write on.
Jack était assis… Sur une poubelle. Mais quel trône fantastique pour un homme plein aux as dans son genre. Ce qui était foncièrement cool, c’était que ça ne se voyait absolument pas. Il était fringué comme un clodo, avait un petit boulot, et assumait parfaitement sa condition de riche caché. Il se foutait bien de l’argent, en réalité. Et c’était pour cette raison qu’il se tapait royalement d’être assis sur une poubelle. Arizona, elle, ce n’était pas la même paire de manches. Quoique. Elle en aurait peut-être été capable. Puis elle aurait fait tremper son pantalon pendant approximativement vingt-huit jours. Mais elle l’aurait fait, c’était le principal, non ? Mais pour le moment, elle avait une autre tâche à remplir. Autre chose à faire. Jack, lui, pouvait se permettre de se relaxer. De rester assis sur son couvercle de poubelle, à fumer tranquillement sa clope, paisible, l’air toujours aussi bourru et agressif. Mais malgré les apparences, il était détendu. On avait toujours l’impression qu’il allait écraser son poing entre les deux yeux du premier type venu, mais il était zen comme Gandhi. Il soufflait ses ronds de fumée, naturellement, tout simplement, en brave bonhomme. Il avait décidé d’accompagner Arizona, en ce jour très… Gris. Un jour de novembre, quoi. Il ne pleuvait pas. Du moins pas réellement. À peine un petit crachin irrégulier, de quoi défoncer le brushing de la miss, de quoi emmerder Jack, mais pas de quoi les tremper jusqu’aux os. Quoique, ça mouille tout de même plus qu’on ne pourrait s’y attendre, ces saloperies.
Lentement, l’ancien Looper releva la tête, jetant un regard circulaire autour de lui. Il commençait à se demander pourquoi il avait décrété qu’il l’accompagnerait. C’est vrai, quoi. Elle ne risquait rien. Enfin si, elle risquait quelque chose ; mais disons qu’elle s’en était toujours parfaitement sortie jusqu’à présent, pourquoi est-ce que cela aurait cessé ? Il n’avait rien à lui apporter, à part un peu de compagnie le temps qu’elle attende sa cible. D’ailleurs, celle-ci commençait à se faire attendre. Jack sortit sa montre à gousset rouillée, rayée et abîmée de sa poche. Il regarda l’heure. Voilà une des raisons pour laquelle il avait toujours préféré le boulot de Looper à celui de simple tueur à gage. Au moins, lui, lorsqu’il avait à buter quelqu’un, il n’avait pas à attendre des jours entiers que sa cible se manifeste, qu’il puisse attraper un moment propice pour lui faire tomber son espérance de vie à zéro. Un tueur à gages devait attendre, traquer, repérer. Chasser sa proie, et lui tomber dessus pile au bon moment. Jack, ça l’aurait fait chier. Lorsqu’il devait tuer quelqu’un de la sorte, il repérait simplement la personne, lui filait rendez-vous, et l’exterminait. Ou bien il trouvait un moyen pour s’en débarrasser dans la seconde. La discrétion ? Il connaît pas. Vous l’avez sûrement oublié, mais il a changé trois fois d’identité dans sa vie. Jack Forrest Joseph Hawks n’a qu’un an. Un casier judiciaire blindé comme pas permis, mais une toute petite année. Enfin bref. Tout ça pour dire qu’il était plus facile d’être un Looper. On te donne une heure, bim. Ta cible apparaît à la seconde près. T’as plus qu’à appuyer sur la gâchette, et le boulot est terminé. What a wonderful job.
Doucement, Jack laissa tomber son mégot sur le sol, glissant à bas de sa poubelle. Son pied droit retomba sur le petit cadavre de cigarette, l’écrasant pour achever de l’éteindre. Puis il fourra ses mains dans ses poches, s’approchant de son amie. Il bailla, sans prendre la peine de mettre la main devant sa bouche. Toujours aussi poli et bien élevé. Puis il s’adossa à un mur, conservant ses poings serrés au fond des poches de sa veste. La capuche de son sweat noir passé en-dessous retombait dans son dos, dans celle de son manteau. Et il hésitait à les enfiler. Il avait oublié son bonnet. Et oui, tout grand colosse qu’il était, il aimait bien avoir chaud à ses oreilles. Ça vous pose un problème ?
« T’es sûr qu’il va venir, ton gus ? » Joignant le geste à la parole, Jack soupira longuement, sortant une cigarette de sa poche. Il la coinça entre ses lèvres sortant son briquet zippo de sa poche. « J’dis ça, ça fait juste une demie-heure qu’on poireaute dans le froid à l’attendre comme des cons, quoi. » Et le pauvre chou, il a froid. Nooon, pas réellement. Mais il en a marre. Il aime bien quand les gens sont ponctuels, lui-même l’étant. Une de ses grandes qualités. La ponctualité. Une de ses seules réelles et extrêmes qualités, avec la loyauté. Et il aimait bien quand on le lui rendait. Être à l’heure, c’était la moindre des choses. Et il détestait les gens en retard. Il avait tendance à s’énerver trois fois plus vite. Raison également pour laquelle il avait tant apprécié le boulot de Looper, et pour laquelle le boulot de Looper l’avait tant apprécié. Efficace, ponctuel, et sans failles quand il s’agit de régler son compte à quelqu’un. Que rêver de mieux ? « J’te préviens, s’il est pas là dans un quart d’heure, j’rentre. » Bah voyons. Toujours aussi serviable et disposé à aider une jolie demoiselle, le cher Jack.
Bah ouais. Mais cette demoiselle, c’était Arizona. Et Arizona était grande. Même s’il aurait donné sa vie pour elle, elle savait se défendre. Sauf que là, il n’allait pas la laisser. Et il avait beau dire que dans un quart d’heure c’était terminé, si elle décidait de rester, il ne bougerait pas. Et pourquoi ? Tout simplement parce que ça puait. Si ce gars était soi-disant réglé comme une montre, et que pile le jour où elle avait décidé de le descendre il était en retard, ça sentait mauvais. Y a anguille sous roche. Ou baleine sous gravillon, au choix. Et il n’aimait pas les plans foireux.
Surtout quand les plans foireux invitaient Arizona chez eux, histoire de bien foutre en l’air son boulot. Et d’occasionnellement lui coûter la vie, aussi.
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musique : linkin park — nobobdy's listening. |
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| | Sujet: Re: ❝ you know you've got it coming. ❞ ⧩ ARIZONACK. Jeu 6 Déc - 8:47 | |
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Jack F. Hawks♔ betrayal it's in the blood (admin)
| | Sujet: Re: ❝ you know you've got it coming. ❞ ⧩ ARIZONACK. Mar 19 Fév - 15:24 | |
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 | | Sujet: Re: ❝ you know you've got it coming. ❞ ⧩ ARIZONACK. | |
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