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 I'm a machine, No longer living just a shell of what I dreamed ▬ Artemis & Hunk

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Hunk M. Ripper

Hunk M. Ripper
♙ why do we fall ?



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MessageSujet: I'm a machine, No longer living just a shell of what I dreamed ▬ Artemis & Hunk   I'm a machine, No longer living just a shell of what I dreamed ▬ Artemis & Hunk I_icon_minitimeMar 2 Avr - 14:11




I'm a machine, No longer living just a shell of what I dreamed


« Les coups de folie sont parfois bénéfiques. » Ce que sous entend ce dicton par le mot "parfois", c'est juste que cela dépendait de la nature de cette folie. Il avait cette folie positive et acceptée par tout le monde, cette folie s'exprimant dans l'art, dans le fait d'oser, dans le fait de dire les choses simplement ou dans sa façon d'être. Puis il avait cette folie qui faisait peur, celle qu'on ne pouvait pas comprendre ni expliquer, cette folie qui n'était pas une pulsion passagère mais qui était constante, cette folie qui se lit dans les yeux de l'autre comme un coup fatal porté, cette folie qui faisait battre son coeur et l'avait poussé à vivre malgré ce désintérêt total pour la vie. La pluie tombait sur Londres, tel un rideau glacé qui brillait sous les rayons d'une lune timide et pale. Ses yeux azurés buvait cette eau jusqu'à plus soif avant d'enfin mettre le nez dehors, cette eau glacée sur sa peau l'électrisait. Cette peau brulante d'un ébat sans émotions, Hunk avait observé cette eau tomber des cieux, il aurait voulu pleurer avec ses nuages. Oui, il voulait pleurer avec eux, parce que le ciel était triste. Pourquoi ? Peut-être ne supportait-il plus de voir le monde horrible qu'il recouvrait, ou alors juste parce qu'il voulait embêter les gens de cette terre. Alors Hunk aussi il voulait pleurer, il voulait faire comme les nuages parce qu'il ne supportait plus le monde et ce qui lui faisait, il voulait aussi pleurer parce qu'il voulait juste faire ce que l'on n'attendait pas de lui. Il voulait sortir et noyer ses joues de larmes juste qu'à l'asphyxie. La tête penchée en arrière, ses yeux fixaient le néant au dessus de lui. Est-ce qu'il pleurait ? Il ne savait pas, son visage était trempé, c'était froid comme son coeur... Aucune larme ne s'écoulait, il recevait les pleurs des nuages qui ruisselaient sur sa veste en cuir qui l'empêchait d'être trempé, mais pas d'avoir froid. Peu importe, il voulait avoir froid. Il n'en pouvait plus de la chaleur de ces corps qui venaient se frotter à lui, il voulait avoir froid, il voulait plonger dans une rivière glacée et que sa peau devienne bleue, que ses organes s'arrêtent un à un et soient à jamais conservés par le froid dans un état quasi parfait... Quelle vision de rêve d'une mort juste judicieuse.

Ses pas le perdaient, une odeur étrange venait à ses narines. L'eau faisait remonter les odeurs des sous-sols, mais celle-ci était à peine supportable. La tamise, un vrai nid à cadavres. Bonne odeur de pourriture et d'égout. Il suivait joyeusement la rive de ce fleuve puant en posant un pied tous les trois pavés comme un enfant, il enfilait doucement ses mitaines noires pour se garder les doigts au chaud. Hunk savait que cet endroit était dangereux, c'était bien pour cela qu'il aimait cet endroit. Alors que les autres auraient peur pour leur vie, Hunk était tout à fait serein. Pourquoi aurait-il peur de toute façon ? Que pourrait-on lui faire qu'on ne lui aurait pas déjà subi de toute manière ? Frappé, tabassé, violé, embarqué dans une voiture de police, un procès, enfermé dans un asile... La dernière chose était la plus horrible à ses yeux. Jamais plus il ne laisserait qui que ce soit l'enfermer dans un endroit pareil, il s’exploserait la tête contre un mur, ainsi ils ne pourront jamais voir ce qu'il se tramait dans son cerveau car celui-ci serait juste rependu et éparpillé sur le sol... Non, jamais ils ne pourront l'avoir de nouveau... Cette ombre glissante derrière lui, il ne l'avait vu, il l'avait juste sentie. Menaçante et froide. Une sensation délicieusement grisante l'envahissait de sentir ce danger près à fondre sur lui, c'était ce qu'il voulait. Se retournant lentement, son scalpel contre son coeur dans la poche interne de son manteau pouvait sentir les battements de celui-ci. Personne. Avait-il imaginé ? L'éventreur s'en fichait, le danger saurait arriver, il n'y avait nul besoin de le chercher. Doucement, il posait un pied sur la digue et grimpait dessus, le danger était là. Sous ses pieds, les ombres de la Tamise pouvaient l'emporter d'un moment à l'autre sans qu'il ne cherche à se défendre. C'était si bon. Cette ombre le suivait, il entendait ses pas. L'avait-elle suivi depuis longtemps ? Il ne savait pas, il avait été bien trop occupé à pleurer avec les nuages pour s'en rendre compte. La soirée était-elle achevée ? Il devait gagner quelques billets avant de pouvoir rentrer au chaud dans un lit, il devait encore donner de sa personne pour obtenir de stupides morceaux papiers dont il ne pourrait jamais dépenser leur valeur. Sautant à pieds joints dans une flaque d'eau en descendant de la digue, l'homme à la chevelure blonde éclatait de rire. « Qu'ils sont stupides ces nuages qui pleurent ! Qu'ils sont idiots ! Rien ne saurait sécher leurs larmes que leur mort ! La mort des nuages et la naissance du soleil ! » chantonnait-il en tournant sur lui-même, écartant les bras en se riant des forces de la nature à s'en faire péter les côtes. Le dément s'arrêtait là brusquement, dans son chant de vision, cette ombre lui était parvenue. La pointant du doigt avec un sourire machiavélique. Cette ombre possédait de délicieuses courbes féminines dignes des plus grandes tentatrices, ce qui rendait cette situation plus qu'intéressante. Le scalpel pouvait désormais sentir ce cœur glacé s'emballer d'une palpitation violente alimenté par une soif intense de dégainer cette arme pour déchirer la peau de cette créature et de plonger ses mains délicates dans ses entrailles pour y arracher les précieux organes logés dans cet organisme. Doucement il s'approchait d'elle sans la moindre crainte, ni arrogance. Il était cette coquille vide qui n'attendait que la mort de l'autre pour vivre. « Salut, tu veux jouer avec moi ? » Demandait-il comme s'il demandait l'heure qu'il était ou son chemin. A vrai dire, Hunk avait tout à fait envie de jouer avec cette fille. Mais pas trop vite the Ripper, même si les coups de folies sont parfois bénéfiques...


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Artémis

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MessageSujet: Re: I'm a machine, No longer living just a shell of what I dreamed ▬ Artemis & Hunk   I'm a machine, No longer living just a shell of what I dreamed ▬ Artemis & Hunk I_icon_minitimeMer 24 Avr - 17:42

Toujours la même rengaine, Artémis se demandait des fois comment elle ne pouvait pas être lassé de son rythme de vie répétitif. Tous les matins se préparer pour aller voir si il y avait un travail à exécuter, si oui aller l’accomplir, faire un tour à l’incinérateur pour finir par passer le reste de sa journée à traquer les walkers. Il n'avait rien de palpitant dans ses journées, bien sure c'est elle qui avait choisit d’accomplir ce métier, la jeune femme ne s'en plaignait pas souvent. Mais des fois qu'est ce qu'elle pouvait trouver ça lassant. Heureusement sa traque lui permettait de temps en temps de retrouver l'adrénaline nécessaire pour lui égayer sa journée. Quand un des ses chasseurs s'était mis en tête de l'assassiner et qu'elle finissait après à le jeter dans la tamise. Mais en ce moment c'était un peu vide, ses recherches ne menait pas à grand chose, cela faisait un moment qu'elle n'avait pas croiser de personnes pour lui donner des informations intéressante. Enfin en ce moment la blondinette était sur quelque chose, un homme dans la rue lui avait parlé d'une personne qui connaissait un walker. Dans un premier temps elle s'était dis que ça ne servirait à rien, mais plus la personne décrivait, l'homme plus elle trouvât le sujet fascinant. Malgré plusieurs mise en garde sur le fait que le jeune homme était quelque peu louche, Artémis se prit d'envie de chercher plus d’informations sur lui et s'était décider aujourd'hui de le suivre peut être se rencontreraient t ils ? En tous cas elle n'avait rien de mieux à faire.

Après avoir accomplit ses taches quotidiennes la looper s'était mis à la recherche de ce fameux Hunk. La looper avait réussit à trouver là où il travaillait, mais elle ne l'avait pas trouvé la-bas. Elle quitta donc les lieux et commença à marcher dans les rues de Londres en se demandant où elle pourrait bien le trouver. Même si une chose était sure elle voulait absolument le trouver pour combler son sentiments d'inutilité qu'elle éprouvait en ce moment, elle ne pouvait pas courir n'importe où en ce priant pour le croiser dans un coin de rue. Elle se stoppa net cela ne servait à rien dans un long soupir elle se retourna pour prendre la direction de chez elle. C'est là qu'elle l'aperçut de loin, Artémis n'en revenait pas cela devait être son jour de chance. Le sourire lui revenu enfin une bonne nouvelle, elle se mit à le suivre en gardant toute fois assez de distance et en étant assez subtile pour ne pas qu'il s'en rende compte.

Artémis le suivait depuis un moment, elle se rendait bien compte que cela ne la mènerait à rien, Hunk chantait et jouait dans les flaque dos tout en marchant au bord de la tamise. La tamise à chaque fois qu'elle se rendait à ses bords l'odeur nauséabonde était toujours de plus en plus forte et les cadavres plus nombreux. Elle se demandait combien de corps elle avait jeté depuis le temps. Et si elle s'approchait plus elle pourrait en reconnaitre quelque uns. Mais son regard ne quitta pas sa cible, plus elle passait de temps à l'observer plus elle voyait que cet homme était fou à lié, il semblait vivre dans un autre monde. Ce n'était pas le premier spécimen étrange qu'elle voyait, la ville en était farcit mais celui là dégagé une aura quelque peu inquiétante qui ne laissait pas indifférente Artémis. Cela ne faisait que renforcer sa prudence et le fait de vouloir être discrète et se faire la plus petite possible.
Mais tout d'un coup il se retourna dans sa direction et la pointa du doigt un sourire pour le plus sadique au visage, il commença d'ailleurs à venir dans sa direction.

- Salut, tu veux jouer avec moi ?

Aie il l'avait repéré et cela ne sentait pas bon du tout, peut être avait elle fait une erreur en voulant le suivre pour obtenir quoi que se soit qui pouvait être intéressant ce jeune homme avait l'air totalement perché. Elle ressentait même un arrière gout d’inquiétude mais n'en laissa rien transparaitre, c'était normal dans son métier et puis même cela n'aurait fait que rajouter des problèmes. Sur quoi était elle tombé ? Avec un sourire qui essayait d'être le plus agréable possible sans s'en rendre compte elle avait quand même fait quelques pas à reculons.

- Cela dépend à quoi veux tu jouer ?

Il avait l'air de tenir quelque chose dans sa poche par réflexe sa main se dirigea vers son arme. Si jamais quelque chose se passait elle n'hésiterait pas à la sortir pour l'utiliser.
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MessageSujet: Re: I'm a machine, No longer living just a shell of what I dreamed ▬ Artemis & Hunk   I'm a machine, No longer living just a shell of what I dreamed ▬ Artemis & Hunk I_icon_minitimeJeu 25 Avr - 9:44




I'm a machine, No longer living just a shell of what I dreamed


Hunk fixait cette chose de son regard azuré, pas mal... La main dans sa poche, il caressait doucement la lame de son scalpel, comme pour lui dire de patienter, pour le calmer, alors que c'était plutôt lui qui devait se calmer. Il se sentait tellement existé à l'idée d'ouvrir la poitrine de cette fille pour contempler de quoi elle était faite ! Qu'est-ce que tu as dans le ventre ma jolie ? Allé, calmes toi mon chéri, tu pourras glisser sur sa peau... Mais ne préférerais-tu pas la peau de London ? Après ce qu'elle t'a fait, de faux espoirs ! Pour finalement nous abandonner devant chez elle, quelle garce... Non ? Tu sauras te contenter de celle là ? Moi aussi... London paiera de toute façon, elle ne nous échappera plus, elle nous suppliera de l'achever comme cette fille, Nadia... Tu te souviens ? C'était tellement drôle... Que deviendrais-je sans toi ? La vie n'aurait plus ce délicieux gout sanglant et morbide qu'elle a à tes cotés. Au moins, toi tu me resteras à jamais fidèle, jamais tu ne me feras souffrir. Il n'y a que sur toi que je puisse compter...

Une invitation à jouer, un sourire malsain. Il s'approchait doucement d'elle, retirant la main de sa poche pour laisser son scalpel de coté. Peut-être ne voulait-elle pas de son corps ? C'était absurde, tout le monde le voulait ! A moins que cette fille soit aussi frigide que Faust au premier abord... Mais seulement au premier... Les gens sont tellement manipulables avec cette zone sensible de leur anatomie, ils étaient justes esclaves du sexe. Quelle existence pathétique... Son regard diabolique la toisait alors qu'elle répondait. Elle avait mit sa main dans sa veste, allait-elle lui tirer dessus ? Dieu qu'il avait peur... Cette fille empestait la peur par contre. Doucement il souriait avant de s'arrêter à quelques centimètres de la jeune femme, les mains gantées par ses mitaines tombantes de chaque coté de son corps. A quoi voulait-il jouer ? A la découper en rondelles. Mais il doutait que ce genre de jeu plaise à cette fille. Doucement, il se mit à tourner autour d'elle, se plaçant derrière son dos, il glissait lentement ses bras autour de sa taille pour se coller à elle, approchant ses lèvres de l'oreille de la jeune femme « Je peux jouer à tous les jeux... Qu'est-ce qui pourrait bien te plaire ma mignonne ? » riant faiblement, il la poussait contre la digue avec violence sa main autour de son cou. Elle aurait pu le tuer à cet instant, mais il n'avait pas peur, il s'en fichait. « On peut jouer à : qui tombera en premier dans la Tamise... ?» Eclatant de rire, il transformait sa prise autour de son cou en une délicate caresse qui descendait vers sa poitrine, s'arrêtant avant celle ci, il souriait encore. Une lueur de folie dans le regard « Ou alors... Nous pourrions jouer à action ou vérité... » Hun sentait que cette proposition lui plairait, si elle l'avait suivi tout ce temps ce n'était pas pour rien n'est-ce pas ? Elle avait l'air si pathétique, mais il y avait quelque chose au fond d'elle qui laissait voir qu'elle n'était pas une petite fleur facile à briser... Il était peut-être fou, mais pas idiot. Il avait compris ce qu'elle était venue chercher auprès de lui. Pas du réconfort. Mais il ne lui donnerait rien gratuitement. Il voulait jouer, et dans les jeux, il gagnait toujours. Sans quoi, cela ne serait pas drôle... Pour lui. « Chaque vérité te coutera vingt livres... Chaque action... Cinquante.... Alors réfléchis bien... » Il éclatait de rire, dieu qu'il était pressé et excité de jouer à ce jeu là ! Passant sa langue sur ses lèvres, il reculait, rompant le contact avec elle, certainement allait-il lui manquer... Elle n'avait qu'à le défier d'approcher... Bien sur ce jeu n'était qu'un prétexte, ce n'était qu'une façon qu'il avait de rendre l'instant plus drôle, plus fou... A son image...


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