AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 I'm glad that you've been my friend ► Maggie & Paris

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Auteur
Message
Paris N. Evenston

Paris N. Evenston
♖ time is running out



→ Messages : 62


I'm glad that you've been my friend  ► Maggie & Paris Empty
MessageSujet: I'm glad that you've been my friend ► Maggie & Paris   I'm glad that you've been my friend  ► Maggie & Paris I_icon_minitimeVen 15 Mar - 19:07



I'm glad that you've been my friend  ► Maggie & Paris Tumblr_lm87y1I4xJ1qbj0fio1_500 I'm glad that you've been my friend  ► Maggie & Paris Tumblr_mh4ebgbZGR1s1n8oio1_500

I'm glad that you've been my friend.
This is the night, what it does to you. I had nothing to offer anybody except my own confusion.


Seul, planté devant ce mur dont on ne voyait plus la tapisserie blanchâtre, Paris réfléchissait, pensif. Il examinait chaque photo et chaque lettre avec une attention particulière. Tout commençait par quelques clichés de Jack, puis de son adresse, ses informations personnelles et enfin d’un fil de couture rouge auquel il n’arrivait à reliér personne. Mais il était naturellement relié à tous les loopers, et il avait marqué sa nom d’une croix rouge, pour montrer qu’il s’était déjà occupé de son cas. Ensuite, il y avait Blake, auquel il n’avait pas ajouté d’adresse mais lui, son fil rouge le reliait ostensiblement à Maggie. Oh, chère Maggie, il savait tout sur elle, il la connaissait bien, du moins il connaissait ses gouts, ses habitudes, où elle habitait, c’était là marqué, en lettres majuscules noires sur sa fiche. Il parcourut des yeux le reste du mur, il y avait tellement de personnes, de visages différents, il y avait aussi celui de Lena, mais il la gardait à part, elle n’avait rien à voir avec cela, même si il préférait tout de même avoir le plus d’informations possible sur elle, pour éviter les surprises. Il y avait tous ceux qu’il avait éliminé, et dont il avait rayé la photo, mais c’était difficile à organiser. Il y avait encore tellement de loopers en ville, il devrait s’appuyer sur ses coéquipiers, après tout il ne pouvait pas tout faire tout seul. Le seul soucis était qu’il avait de plus en plus de mal à se contrôler, sa maladie lui causait beaucoup trop de problèmes, il ne supportait pas d’échouer à cause d’une faiblesse pareille. « Tu sais tu peux contrôler ça, Paris. » Le jeune homme sursauta et se retourna avec précipitation, faisant face à sa femme, ou plutôt à son fantôme. « Lany, c’est pas le moment. Vas-t-en. » Etait-il fou à se point ? Il ne voulait pas la voir, il ne voulait plus la voir, elle le hantait jours et nuits. « Paris, je suis là parce que tu le veux bien. Je ne peux pas partir tant que tu ne me laisses pas m’en aller. » C’était flou, Evenstion avait horriblement mal à la tête, cela lui tapait sur ses tempes. « J’ai dit… VAS-T-EN ! DEGAGE D’ICI ! TU MENS ! » Paris se jetta par terre, la tête entre ses mains. Il resta par terre pendant longtemps, les yeux fermés de toutes ses forces. Forces qu’il n’avait plus depuis longtemps. Physique, oui. Mais sa résistance mentale avait été fortement fragilisée. Il rouvrit ses yeux, en nage et fixa l’endroit où était apparut sa défunte femme. Personne. Il laissa alors sa tête retomber par terre, percutant avec un léger bruit le parquet.

Il devait se ressaisir, se remettre de ses émotions, alors il se débarrassa de sa chemise et du reste de ses vêtements pour aller prendre une douche revigorante. Cela lui faisait du bien, et lui remettait, pour ainsi dire, les idées en place. Il allait bouger, cela faisait deux jours entiers qu’il était paralysé dans son appartement, sans savoir quoi faire. Le walker sortit alors de la douche, se sécha puis s’habilla, revêtant l’un de ses costumes habituels, noirs avec des épaulettes en argent. Rien de particulier, la plupart des gens pensait simplement qu’il était quelques peu excentrique, et encore il restait dans le plus sobre du sobre. Une fois apprêté, Paris se rendit dans sa pièce d’armes pour se munir de ce dont il avait besoin. Il glissa à l’intérieur de sa chemise un Armalite simple de l’époque, puis un laser de la sienne, sans oublier de glisser une arme blanche dans la doublure au niveau de sa ceinture. Il allait rendre visite à sa chère amie Maggie, et il inventerait une excuse bidon sur le pourquoi du comment de la trouvaille de son adresse personnelle. Il se devait de donner des résultats, il avait tué Jack, c’était déjà ça, mais il avait besoin de dénicher ce fouttu Blake, cela le conduirait à l’apogée de sa notoriété au sein de la confrérie des walkers. Quelque chose lui disait que Maggie était liée à tout ça, mais il lui manquait des informations, des informations capitales. Lassé de toutes ces réflexions qui commençaient sérieusement à lui tarauder la boite crânienne, il sortit de sa demeure en entra dans sa voiture, pour démarrer avec bruit et s’engager dans les rues de Londres. Il n’avait pas beaucoup de trajet à faire, comme lui, elle habitait dans le quartier Nord de la ville. Luxueux quartier, pas fait pour les pauvres, et cela lui allait très bien comme ça. Même s’il fut un temps, il n’aurait pas imaginé une seul seconde poser les pieds sur un macadam sentant l’argent aussi fort. Il arriva donc devant l’immeuble où elle était sensée habiter. D’un pas franc, il se dirigea vers le bâtiment en question, cherchant le nom de son amie sur le panneau des sonnettes avec visiophone. Maggie Lincoln. Il appuya sur le bouton et patienta en se plaçant correctement devant la caméra afin qu’elle voie bien son visage.

.


made by pandora.

Revenir en haut Aller en bas
Maggie A. Lincoln

Maggie A. Lincoln
♙ why do we fall ?
(admin)



→ Messages : 369


I'm glad that you've been my friend  ► Maggie & Paris Empty
MessageSujet: Re: I'm glad that you've been my friend ► Maggie & Paris   I'm glad that you've been my friend  ► Maggie & Paris I_icon_minitimeSam 16 Mar - 19:04


The fear of life.


Le regard de Maggie se posa doucement sur le couteau qu’elle tenait en main. Sa respiration trembla légèrement, tandis qu’un frisson secouait sa colonne vertébrale, lui donnant la chaire de poule. Elle contracta ses doigts autour du manche, fixant la lame, tentant à tout prix de ne pas bouger. En vain. Sa main tremblait, son poignet également. Et, sous ses yeux chocolat paniqués, elle voyait ce couteau osciller, petit mouvement trahissant la terreur fatale qui l’abritait à l’idée de ce qu’elle pouvait faire avec. De ce qu’elle aurait pu faire. Elle avait peur du couteau en lui-même. Et impossible de se contrôler. De détacher son regard de cette lame effilée. Elle la fixait, les larmes ne parvenant même pas à approcher la bordure de ses longs cils. Un liquide rouge pâle coulait le long de sa main, le long de son poignet. Elle trembla de plus belle, battant des paupières, pauvre animal perdu, violemment agressé par les souvenirs, comme pris entre les phares d’une voiture. Elle eut un soupir, contrôlé, mais également vacillant. Elle expirait, lentement, essayant de mettre de l’ordre dans sa tête. Elle posa la tomate qu’elle tenait sur la planche en bois, le plus doucement possible, comme pétrifiée par une vision d’horreur. Il fallait qu’elle lâche ce couteau. Il ne fallait plus qu’elle pense à ce jour-là. Mais comment diable faire autrement ? Dès qu’elle fermait les yeux, elle avait l’impression de revoir Romeo, couché dans son sang. Et cette paire de ciseaux, qu’elle avait enfoncée dans le dos de cet homme. Elle avait ôté une vie. Pas jusqu’au bout, certes, mais si Romeo ne l’avait pas achevé, cela n’aurait été qu’une question de secondes, tout au plus de minutes, et elle en avait parfaitement conscience. Elle n’arrivait pas à l’oublier. Chaque nuit depuis ce jour, elle en avait rêvé. Mauvais rêves, cauchemars. Elle n’arrivait pas à faire l’impasse, à laisser le rideau tomber après cette scène. Hantée. Voilà ce qu’elle était.

Lâchant finalement le couteau, le posant avec délicatesse, presque, sur la planche en bois, elle recula d’un pas, secouée d’un violent tremblement, entrouvrant les lèvres, comme si une peur panique maîtrisée éclatait enfin. Elle s’écarta de la petite planche de bois, ouvrit l’eau, laissant le jet rincer la tomate qui glissait encore sur sa peau. Dès que toute trace eut disparue, elle referma le courant, et recula, attrapant le torchon, enroulant ses mains dedans, s’éloignant de sa cuisine. Elle tenta de se calmer, respirant, regardant autour d’elle. Holly était couchée sur le canapé, petite boule de poil ronronnante. Maggie eut un léger sourire en la regardant, et parvint à se détendre légèrement. Elle ferma les yeux, reprenant le contrôle sa respiration, les battements de son cœur, et chacun de ses mouvements. Elle devait laisser couler. Sinon, Blake remarquerait quelque chose, c’était évident. Blake… Aujourd’hui encore, il était absent. Comme d’ordinaire, ces derniers temps. Elle ne faisait plus de remarques, cela ne l’empêchant bien entendu pas d’être morte d’inquiétude pour lui. Et lorsqu’elle le voyait, elle avait honte. Elle aurait aimé lui dire, aimé partager avec lui cette peine et cette souffrance. Mais lorsqu’elle noyait ses yeux dans les siens, et qu’elle laissait délibérément son cœur rater un battement, chose qu’elle ne pouvait plus empêcher depuis quelques temps déjà, elle n’y arrivait pas. Elle se sentait incapable de lui dire, incapable de lui avouer. Il tuait tous les jours, ou du moins l’avait-il fait pendant une période. Que diable donc en aurait-il à faire des pauvres petits soucis d’un minuscule bout de femme qui venait de porter un coup fatal pour la première fois de sa vie ? Elle ne pouvait rien lui dire. À côté de lui elle n’était rien. Ce secret devait rester le sien. Elle n’avait que Romeo, avec qui le partager. Romeo, avec qui elle n’en reparlerait probablement jamais, et qui ne compatirait probablement jamais. Mais au moins, il savait. Et elle savait également qu’en le regardant, elle ne lui mentait pas. Elle n’avait pas à le faire. Il avait vu ces ciseaux s’enfoncer dans cette carotide. Le sang gicler. Partout. Sur son visage de poupée, sur ses mains, sur ses vêtements. Il l’avait vu, il savait, et cela était amplement suffisant pour elle. Il gardait son secret, ou tout du moins l’espérait-elle. Et Maggie, elle, n’avait plus qu’à accepter l’idée de vivre avec. Cette idée que personne d’autre ne devait le savoir. Et que pour cela, l’absence de Blake lui facilitait pour le moment la vie, malgré l’inquiétude dévorante qui la rongeait sans cesser.

Le bruit familier de la sonnette résonna dans l’appartement, alors qu’elle s’apprêtait à se rendre dans la salle de bain, avec le simple objectif de se noyer sous l’eau chaude de sa douche. Elle fronça doucement les sourcils, avant de soupirer, se demandant de qui il pouvait bien s’agir. Elle s’approcha du visiophone, et l’alluma. Là, elle ne put réprimer un sursaut. Il ne pouvait pas la voir. Mais elle, elle le pouvait. Elle déglutit doucement, le regardant sur le petit écran. Sa voix mourait sur le bord de ses lèvres, alors qu’elle ne savait si elle devait prétexter une absence, ou qu’il la dérangeait, ou si elle devait lui ouvrir. Pour l’absence, c’était trop tard. À moins de l’évolution soudaine de l’intelligence d’un chat, elle était forcément là. Elle avait appuyé sur le petit bouton de l’interphone. Et il devait avoir un voyant rouge allumé, de son côté. Flûte. Elle déglutit doucement, tentant de prendre une voix aisée. Décontractée. « Je t’ouvre, monte. » Joignant le geste à la parole, elle relâcha le bouton de l’interphone, et composa le petit code qui permettait d’ouvrir la porte du bas de l’immeuble. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, alors qu’elle essayait d’oublier ce pauvre son gémissant qui venait de sortir de sa bouche lorsqu’elle avait voulu lui parler. Elle ferma les yeux, laissant son organe palpiter au fond de sa cage thoracique, réprimant des larmes. Un rien l’effrayait, elle en avait conscience. Son esprit était devenu totalement paranoïaque. Mais cette fois-ci, elle avait ses raisons. Il était son ami, soi-disant. Même si elle s’était toujours méfiée. Mais jamais, au grand jamais, elle ne lui avait parlé de l’endroit où elle habitait. Alors comment diable avait-il su ?

Se décollant du battant de la porte, soulagée que Blake ne soit pas là, et en même temps terrifiée, Maggie fit quelques pas rapides vers la cuisine, délaçant son tablier, le posant sur le dossier d’une chaise. Elle reposa son torchon, et s’arrêta quelques secondes, ramenant ses cheveux en arrière à l’aide de ses deux mains, savourant la fraîcheur de ses paumes sur son visage. Fermant brièvement les yeux, elle calma sa respiration, la réduisant à un mince filet d’air, léger et délicat. Quelques coups frappèrent à la porte. Maggie rouvrit les yeux, ne posant pas une seule seconde le regard sur le couteau encore couvert de tomate. De son pas souple et silencieux, elle traversa la petite cuisine et le hall d’entrée de son appartement. Le cœur battant, mais la respiration à nouveau calme, elle ouvrit la porte, affichant un petit sourire à son ami. Sourire peu convaincant, il fallait l’avouer. Cependant, elle n’avait pas mieux à lui servir pour le moment. Il faudrait s’en contenter. « Hey. » Un léger voile recouvrait son visage, alors qu’elle essayait de rester naturelle. Une Maggie, quoi. « Entre, je t’en prie. » Non. N’entre pas. Reste dehors. Va-t’en, même. Pars, comme tu es arrivé. « Est-ce que tu veux quelque chose à boire ? » Hôte parfaite, immédiatement, par réflexe. Alors qu’elle ne désirait que son départ.

Elle refermait la porte derrière lui, calme, douce. Respirant la peur autant que le chagrin, conservant pourtant ce petit sourire qui se voulait rassurant. Elle n’osait pas encore lui demander ce qu’il faisait là. Mais elle aurait tôt fait de le savoir.

Son cœur réprima un battement en trop, alors qu’elle expirait le plus lentement possible. Elle lui sourit de plus belle. Petit brin de femme perdu. Si faible. Si vulnérable.
Revenir en haut Aller en bas
 

I'm glad that you've been my friend ► Maggie & Paris

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Looper RPG :: La vie et la banlieue :: Quartiers résidentiels :: quartier nord. :: appartement de maggie (squat de blake)-