| Sujet: TRASH Ω la popularité renforce l'égocentrisme. à moins que ce ne soit le contraire. {100%} Dim 28 Oct - 17:27 | |
| trash alyss holmes-blacklaw ft. GINTA LAPINA (c) APPLESTORM Je suis née le 29 février 2016 à Riga, en Lettonie, sous le nom d'Alyss Bedingfield ϟ j'ai donc 27 ans ϟ j'exerce actuellement le métier de trafiquante d'arme ϟ ma situation sociale est élevée ϟ je suis de plus célibataire, et hétérosexuelle ϟ par ailleurs, si vous voulez tout savoir, je suis claustrophobe, je suis apparemment surdouée et j'ai un accent bizarre quand je parle anglais ϟ pour vous donner une idée, il paraît qu'on pourrait m'associer à la chanson misery business, de paramore.
Oh, j'oubliais. Je fais actuellement partie du groupe des mafia. Pour le meilleur et le pire.
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Trash, c'est ce petit mètre soixante de peau délicieusement pâle, cette peau presque translucide typique des pays du nord ; recouverte d'encre noire ou multicolore sur presque toute sa surface. On reconnait sa tignasse claire presque blanche toujours en bataille, parfois retenue en un chignon négligé. Mais Trash c'est surtout ces yeux clairs fantomatiques, d'un étrange gris bleuté qui vous glacent par leur froideur. Trash, c'est ce faux sourire et cette fausse joie constante. Trash, elle n'est pas vraiment belle, mais elle a du charme. Mais mieux vaut ça plutôt que le contraire, d'après elle. Trash, c'est tout un tas de qualité étouffé sous une extravagance étrange et propre à son personnage. Déjà, Trash c'est celle qui sait tout et qui veut tout savoir. Elle a des yeux et des oreilles partout et connait la moindre rumeur qui aurait pu courir dans les rues de Londres. Trash, c'est la trafiquante d'arme qui tue les rivaux, les arnaqueurs, les traitres sans ciller et sans s'en cacher. On l'a trop sous-estimée pour qu'elle soit indulgente. Trash, c'est un narcissisme et un égocentrisme impressionnant, on a jamais vu quelqu'un s'aimer autant. Elle le sait, que c'est un défaut, mais elle s'aime et c'est comme ça, elle a le droit. Trash, elle est ambitieuse, persévérante, bornée et indépendante ; c'est une femme qui sait ce qu'elle veut et qui l'obtient, sans avoir besoin de l'appui des autres. Trash, c'est aussi une femme juste, selon sa justice seulement. Parce qu'elle sait que la justice de ce monde n'a de juste que le nom. Trash, c'est tout un tas de manies et d'habitudes bizarres, comme donner des noms à ses objets ou inventer des mots quand elle ne sait pas les dire en anglais. Trash, c'est juste un petit bout de femme qui a voulu effacer tout son passé sans y arriver.
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TELL ME WHO YOU ARE → te sens-tu en sécurité à Londres, ces derniers temps ? Je sais ce qu'il s'y passe, mais je dirais que pour le moment, ces histoires me passent par dessus la tête. Alors au niveau de ma sécurité, je ne m'en fais pas tellement. La vente d'arme fonctionne toujours ; même mieux. Le reste, tant que ça ne m'atteint pas personnellement, je ne m'en mêle pas.
→ as-tu déjà frôlé la mort ? si oui, comment l'as-tu vécu ? Oui, j'avais 23 ans, j'étais militaire. Je ne crois pas que cela m'ait particulièrement affectée ; bien que je me sois posé beaucoup de questions dites existentielles, par la suite. J'ai survécu, c'était tout ce qui m'importait en réalité, je crois. La preuve, j'ai immédiatement recommencé à travailler dans une poudrière. Je crois que je ne vis que par l'adrénaline, alors frôler la mort ne m'effraye pas plus que ça.
→ le mot « tuer », qu'est-ce que ça t'inspire ? Pas grand chose, si ce n'est quelque chose que je fais régulièrement. Je crois que je vois presque ça comme une nécessité pour ma réussite. Je crois aussi que je suis odieuse ; je tue sans problème les témoins et les rivaux. Cependant, c'est en général des décisions réfléchies.
→ y a-t-il une chose pour laquelle tu pourrais mourir ? Certainement pas. Je dirais que je suis beaucoup trop narcissique pour mourir pour quoi que ce soit. Pas même pour une personne, je crois, personne ne compte suffisamment à mes yeux pour que je puisse sacrifier ma personne.
→ quelle est la chose que tu as toujours rêvée de faire ? Je ne rêve pas, ça ne sert à rien. C'est agir qu'il faut. Je fais ce que je peux faire au jour le jour, avec mes moyens actuels ; je ne me projette pas dans l'avenir et je ne fais pas de rêves impossible. Je me fixe des objectifs que j’atteins, et c'est tout. Il n'y a rien que j'ai réellement rêvé de faire, je pense.
→ quelle est la chose la plus folle que tu aies jamais faite ? Je sais pas vraiment. Répertorier toutes les conneries que j'ai pu faire serait infini ; mais je pense que rejoindre les mafieux, moi petite jeune femme frêle, c'était une belle connerie. Bien que je ne regrette pas.
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THIS IS THE LIE I HAVE CREATED Toutes les belles histoires commencent par "il était une fois". Moi, on m'a toujours appris que la vie n'était pas un conte de fée, que le monde était cruel et que "il vécurent heureux jusqu'à la fin des temps" n'a jamais existé. C'est vrai. On m'a aussi dit que la magie n'existait pas. Ni pour moi, ni pour les autres. C'est vrai aussi.
La naissance d'un enfant, c'est un de ces moments de bonheur fugace dont il faut profiter, un moment où l'on est simplement heureux de pouvoir donner la vie ; à ce qu'il parait. Ma naissance est clairement insignifiante. Enfin je crois. Je considère que les moments dont on ne se souvient pas ne nous sont pas utiles. Si vous voulez savoir, je crois que je n'étais pas une enfant voulue. Ma mère est tombée enceinte, elle ne l'a réalisé que plusieurs semaines trop tard. Pas d'avortement. Dommage. Le bonheur de donner la vie n'a jamais existé, dans mon cas, je pense.
Après trente-deux semaines de grossesse, je suis née, prématurément, dans un hôpital de Riga, en Lettonie. Un vingt-neuf février, celui de 2016. Je trouve cette date ridicule. Il y a trois-cent-soixante-six jours dans une année, et il a fallu que ma naissance se fasse le seul jour qui n'en est pas vraiment un ; le jour qui revient seulement tous les quatre ans. Quant à mon père, il n'était pas présent lors de l'accouchement, et je suis certaine qu'il n'est jamais venu me voir quand j'étais sous couveuse. Par la suite, ma mère a fait de son mieux pour m'élever ; elle n'a pas eu le courage de se débarrasser de moi, chose que mon père lui a toujours reproché. Devant moi.
« Eh, demi-portion, t'es pas invisible, dégage de devant la télé ! Rends-toi utile, va faire à bouffer. »
Mon père m'a toujours parlé de cette manière. Demi-portion, truc, machin, moustique. Je crois qu'il ne m'a jamais touchée autrement que pour me frapper. Et j'ai même fini par croire qu'il ne connaissait pas mon prénom. Je mettrais ma main au feu qu'il ne m'a jamais vue comme un être humain qui méritait son respect. En imaginant qu'il ait pu un jour me voir comme un être humain. Le problème avec un père violent, c'est qu'il est absolument impossible de se défendre sans finir éclaté sur le parquet, complètement sonné. Alcoolique, toujours collé sur le canapé devant le poste de télé ; voilà la loque qui était censé me faire office de figure paternelle. Ma mère n'a jamais osé répliquer quand il nous frappait, qu'il m'insultait, ou quoi que ce soit. J'ai vécu avec lui pendant toute ma minorité, trop effrayée pour prévenir quelqu'un, je pense.
« T'es vraiment conne ou tu le fais exprès ? Ramènes-moi encore une fois une putain de note aussi mauvaise et je te baffe. »
Il me semble qu'après, il m'a plongé la tête dans la baignoire remplie d'eau, et qu'il m'a maintenue en immersion pendant au moins deux minutes. Il me faisait ça assez souvent ; et je ne suis pas psychologue mais je suis certaine que c'est ce qui a fait naitre ma claustrophobie. J'ai aussi longtemps été en échec scolaire. Notes pitoyables, difficultés d'intégration, toutes ces choses là. Et ça ne rendait mon père que cent fois plus haineux envers moi. Pourtant, j'ai su lire et écrire avant tous les autres enfants ; donc je ne crois pas que mes capacités intellectuelles aient été le problème à cet échec. Plus tard, on a découvert que mon quotient intellectuel était de loin supérieur à la moyenne. On m'a prise en charge scolairement, et j'ai largement remonté mon niveau. J'ai sauté pas mal de classes ; mais ça ne m'a pas apporté que du bon.
L'année de mes dix ans, mes nombreuses années d'avance n'ont pas tellement plu. J'étais trop intelligente, trop petite pour être dans une telle classe, et ça me rendait étrange, inhabituelle et surtout effrayante. On m'a persécutée, pendant un sacré moment. Au début, c'était juste quelques insultes, puis mes affaires qui disparaissaient et c'est allé en crescendo. Moi je disais rien, trop petite pour faire valoir mes droits et trop effrayée par ces personnes plus âgée que moi pour me défendre. Les professeurs ne voyaient rien, ou ils ne faisaient rien, mais en tout cas, on m'a laissé me faire martyriser pendant plusieurs mois. Puis un jour, plus rien. Je suis arrivée un matin, sans aucun chuchotement sur mon passage, aucune de mes affaires n'ont disparues et on ne m'a pas insultée. Naïve, j'ai pensé qu'ils s'étaient simplement lassés. Je n'ai compris mon erreur qu'en sortant des cours, le soir. J'attendais le bus, comme toujours, quand un garçon qui faisait au moins deux tête de plus que moi est arrivé à l'arrêt de bus.
« Salut, sorcière. »
Je n'ai rien répondu, trop habituée à ce genre de réflexions ; et je me suis contentée de l'ignorer, comme tous les jours.
« Tu sais ce qu'on leur fait aux sorcières ici ? »
J'ai tourné la tête vers lui, et il m'a attrapée par les cheveux pour me trainer à l'écart. Je me suis débattue, bien sûr, mais je ne faisais rien d'autre que de m'arracher des cheveux en plus. Il me tenait fermement, et je ne pouvais simplement rien faire. Il m'a balancée par terre, et m'a donné un violent coup de poing dans le ventre. J'ai suffoqué, et j'ai eu l'impression de ne plus pouvoir respiré. Il m'a frappée une nouvelle fois, à la tête. Je crois que d'autres élèves étaient là, mais personne n'a réagit. Il m'a collé une gifle. Puis il m'a donné un nouveau coup de poing. Je me suis évanouie. Quand je me suis réveillée, je me suis vite levée et j'ai courut à l'arrêt de bus sans faire attention à mes côtes endolories. Le bus scolaire était passé, bien sûr, et j'ai du marcher jusqu'à la maison. Quand je suis enfin arrivée à la maison, il faisait presque nuit. Mon père était toujours collé devant la télé, je n'étais sûre qu'il ait remarqué ma disparition. Ma mère m'a changée d'école, et ça s'est terminé de cette manière.
J'avais douze ans quand j'ai eu mon bac. Ma mère étaient fière, pas moi. Depuis l'incident à l'école, quand j'avais dix ans, je voyais ça comme un fléau, quelque chose dont je ne pouvais me défaire, qui me détruisait. Et mon père, il en avait rien à foutre. On m'a remis le bout de papier qui attestait que j'avais mon diplôme, il y avait les médias qui me tournait autour parce que j'étais jeune. Je leur ai sourit, pour de faux, mais j'ai refusé de leur parler. Des vautours. On est rentré à la maison, et ma mère a immédiatement commencé la procédure pour m'inscrire en fac de médecine. A la base, elle voulait m'envoyer faire du droit, j'ai refusé. J'aurais préféré attendre un peu, avoir le temps de réfléchir et de choisir un domaine qui me plairait vraiment. Ma mère m'a clairement expliqué que c'était stupide, que je devais de toute façon faire du droit, et elle a refusé net. La médecine est le compromis que j'ai pu trouver. Alors j'ai commencé mes études dans ce domaine.
« J'vais m'engager dans l'armée. »
Ma mère n'a pas tellement apprécié que j'arrête mes études de cette manière, à dix-sept ans, mais la seule chose qui m'intéressait, c'était de partir de cet appartement à Riga, loin de mon père. L'argument de mon père violent et alcoolique n'a pas tellement permit à ma mère de refuser. Je n'ai jamais compris pourquoi elle n'avait jamais divorcé ; et pourquoi elle lui trouvait toujours des excuses. Finalement, ma mère a signé l'autorisation avec quelques réticences, et je me suis engagée. La laisser seule avec mon père me faisait mal au cœur, mais elle n'avait jamais eu la force de partir, alors moi, je l'ai fais, pour mon bien.
J'ai donc rejoint l'armée de terre de Lettonie. J'ai d'abord suivi le parcours militaire général avant de m'engager dans une unité de démineurs. Je suis restée dans cette unité pendant presque un an, mais j'ai préféré rejoindre ensuite les tireurs d'élite. Je me débrouillais bien, et j'étais motivée. C'est ce qui a fait que j'ai été envoyée à la guerre, pour de vrai. C'est le genre d'expérience impossible à oublier. Je crois qu'à partir du moment où ça ne vous fait plus rien, c'est qu'il faut changer de métier. J'y ai pensé, à quitter l'armée. Je ne l'ai fait qu'après y être resté six ans. Et parce que je n'ai pas eu le choix. J'ai été blessée sur le champs de bataille, et j'ai frôlé la mort. Donc, on ne m'a pas laissé le choix, et on m'a rapatriée.
J'ai déménagé à Londres, histoire de créer la plus grande distance possible entre mon passé et moi. J'en ai profité pour changer de prénom, et passer d'Alyss à Trash. C'est plutôt bizarre, mais je crois qu'à cet instant, je voulais juste créer la plus grande distance entre mon passé et moi. J'ai changé de nom, aussi. Holmes ; comme le célèbre détective d'Arthur Conan Doyle. Blacklaw ; parce que c'est le nom de ma mère. Puis j'ai rejoint la mafia. Sur un coup de tête. Tout le monde m'imaginait médecin, avocate, ou toutes ces choses là. J'ai simplement voulu briser l'image que tous se faisaient de moi. En devenant militaire, mon image de génie s'est quelque peu affaissée, et en devenant mafieuse, je l'ai complètement faite éclater. C'est une raison ridicule, stupide. Mais je vous promet que je gagne plus d'argent que si j'avais pu faire un quelconque autre métier. Je baigne largement dans le trafic d'arme ; et au fil des années, je me suis fais une place sacrément importante dans le milieu. On m'a sous-estimée parce que j'étais une femme, et que j'étais jeune. Les gens ont fini par me respecter. J'ai prouvé que je pouvais tuer ceux qui me posaient problème, et j'ai réussi à trouver ma place, je pense. Je me suis installée avec des principes que je n'ai jamais lâchés, et je crois que pour une femme d'un mètre soixante, ça force le respect.
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BEHIND THE MASKHello Déjà, je garderai mon prénom secret, mais sachez qu'en général, on m'appelle Ru', mais sur le web, je suis plutôt connue sous le pseudo de paradox. ou peut-être milky.way Je peux vous garantir que je me connecterai au minimum 5j/7 ; et j'ai connu le forum en marchant sous un pont via Google. Il se trouve que i love the forum & the contexte & the codage & I LUV U (gif ; (c) tumblr) |
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