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 Call me Babydoll, darling. I'm your nightmare and your dream. ▬ London & Hunk

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Hunk M. Ripper

Hunk M. Ripper
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MessageSujet: Call me Babydoll, darling. I'm your nightmare and your dream. ▬ London & Hunk   Call me Babydoll, darling. I'm your nightmare and your dream.  ▬  London & Hunk I_icon_minitimeSam 27 Avr - 10:08




Call me Babydoll, darling.
I'm your nightmare and your dream.



Si la nuit est mon royaume, Alors tu es mon esclave... Si tu es mon esclave, Alors mets-toi à genoux... Si tu tombes à genoux, Alors pleure. Si la nuit est mon royaume, Alors pleures ce soir...

Voila un poème que le Ripper avait fait envoyer à la jeune femme, ceci accompagné d'un bouquet de roses infecté de cafards plus gros qu'un pouce. Quel dommage, il n'avait pas pu rester pour admirer sa joie en découvrant ce magnifique cadeau. Probablement devait-elle se demander quelle créature romantique avait bien pu lui laisser une attention si adorable... Hunk espérait qu'elle ne serait pas trop déçue de la suite du programme, non elle ne le pourrait... Car s'il s'était longtemps amusé à la suivre à travers les rues de Londres, dans le but unique de découvrir les endroits qu'elle fréquentait et aussi lui faire peur. Était-elle paranoïaque ? Lorsqu'elle se retournait, la rue était déserte. Pourtant, ses yeux azurés la fixaient et la dévoraient d'une haine qu'elle ne pouvait même pas imaginer. Allait-elle vraiment mourir ce soir ? Peut-être pas, il ne savait pas ; tout ce qu'il savait c'était qu'il irait la rencontrer... Chez elle. Que pourrait-il y avoir de plus excitant ? Rien... Il jouissait d'avance de sa terreur, de ses supplications... Le jeu, juste le jeu. Uniquement lorsqu'il gagnait ! L'homme se levait du canapé où il était allongé dans les bas de Nicotine qui lisait paisiblement ; se dirigeant vers la salle de bain où il se décrassait bien qu'il ne soit pas vraiment sale, particulièrement insistant sur l'hygiène de son corps, ce qui pouvait paraître assez paradoxal chez un prostitué. Mais il n'était pas sale et refusait de l'être, si les gens venaient salir son corps de leurs obscénités, il ne tardait jamais de s'en débarrasser sous une bonne douche. Sortant de la salle d'eau habillé de ce jeans parfaitement taillé pour sa morphologie filiforme, un tee-shirt noir et sa veste en cuir sur le dos. Il s'asseyait sur le fauteuil pour enfiler ses rangers tandis que Nicotine venait doucement lui coiffer les cheveux de ses doigts délicats. Hunk lui jetait un regard amoureux avant de l'embrasser tendrement, lui promettant d'être sage. Mais... A quels degrés ? Il ne le précisait pas, il ne tuerait peut être personne... De toute façon, Nicotine savait qu'il ne pouvait être véritablement sage. Sinon, comment aurait-il fait pu survivre tout ce temps dans la rue après tout ce qu'il avait subi ?

Elle le laissait filler comme ça, le soleil n'était alors pas même encore couché. Mais qu'importe, il voulait d'abord passer voir ce type qui devait probablement lui en vouloir, il devait le voir. Il lui devait de l'argent, beaucoup d'argent... Doucement il quittait ce magnifique appartement sans faire le moindre bruit, il avait hâte de revenir auprès d'elle. Mais il avait aussi hâte de faire ce qu'il avait à faire, tout comme il n'avait guère envie de retrouver ses clients... Mais c'était tout ce qu'il savait faire et il était récompensé pour cela. Alors pourquoi se plaindrait-il ? Il se rendait alors devant ce bar, il savait qu'il était là... Faisant plusieurs allés retours l'air de regarder ailleurs, l'air distrait avant de s'engouffrer dans une ruelle après être persuadé que l'homme l'avait repéré et n'avait attendue que cela... Triste naïf, s'il avait cru pouvoir le prendre par surprise... Hunk réclamait son argent, et bien qu'il reçoive plusieurs gifles il n'en démordait pas face à ce monument avant de menacer une fin de cette « relation ». Bien sur, il reçut son argent et l'homme lui avait promis de le massacrer. Ne le faisait-il pas déjà au lit ? Peu importe, il avait eu ce qu'il voulait. Vivant à l'instant présent, il se fichait des menaces... Suite à cela il rendait visite à quelques « amis ». Il trainait, il avait gagné beaucoup d’argent juste en prenant quelques gifles, si cela pouvait être aussi simple tous les soirs. Cela lui permettait de ne rien faire, d’observer l’humanité ô combien répugnante un peu plus souvent... La nuit posait son voile sombre sur Londres, et la menace de mort allait se transformer en soirée délicieuse. Traversant les rues les plus sombres à cloches pieds, il provoquait quelques clochards qui ne tenaient même plus sur leurs jambes, leur riant au nez il s’en allait satisfait. Probablement aurait-on pu penser que maltraiter comme il l’était il serait au fond de lui un agneau, mais il ne l’était pas. Et probablement que si la nature l’avait doté d’un mètre 90 pour 110 kilos, aurait-il était un véritable bœuf écrasant tout sur son passage. Mais il était cette chose séduisante faite pour souffrir par les plus forts et faire souffrir les plus faibles que lui. En l’occurrence les infirmes et les femmes...

Il arrivait devant chez elle, elle était installée devant son ordinateur. Probablement travaillait-elle... Avait-elle prit ses menaces au sérieux ? Il en jouissait déjà. Caressant doucement la lame glaciale de son scalpel dans sa poche pour se détendre... Comment s'introduire chez elle ? Appuyé sur la voiture de la jeune femme, il se mit à la massacrer avec une pierre qu'il trouvait là au sol, assez grosse pour faire des dégâts. Alertant la jeune femme, il partait se cacher derrière une poubelle où il trouvait les roses et les cafards. Alors comme ça elle n'avait pas aimer son cadeau ? La peste ! La porte encore ouverte ? Grave erreur... Le loup était dans la bergerie. Une fois la porte refermée derrière elle, il avait déjà dérobé son téléphone portable et coupé le câble du fixe. Elle s'éloignait alors qu'il dérobait à présent les clés de chez elle. Ainsi personne ne saura les déranger, ce serait tout de même dommage... Dans l'encadrement de la porte, il se tenait là la fixant de ses yeux azuré cristallin vide de vie mais empli de vices « Tu as jeté les roses ? Ce n'est pas gentil du tout ça... » lui disait-il sur un ton implacable. « Tu vas demander pardon... » soufflait-il un sourire tendre qui avait toute une allure pervers sur les lèvres, passant doucement le bout de la langue sur celles ci. Son regard glacial et fou semblait capable d'aspirer son âme, il voulait la détruire... Maintenant.

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London J. Blackson

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MessageSujet: Re: Call me Babydoll, darling. I'm your nightmare and your dream. ▬ London & Hunk   Call me Babydoll, darling. I'm your nightmare and your dream.  ▬  London & Hunk I_icon_minitimeLun 29 Avr - 13:45

Hunk Ҩ London
« I'm your nightmare and your dream »


La sonnerie du chic appartement de London la réveilla brusquement. Le jeune femme laissa échapper un grognement de mécontentement. C’était son jour de repos aujourd’hui et en plus ça allait réveiller Elwyn. Repoussant sa couette, elle se mit debout et se dirigea vers la porte d’entrée. Un petit coup d’œil dans le judas de la porte lui permit de voir que ce n’était que le facteur qui sonnait à la porte. Poussant un soupir, elle ouvrit la porte et ne prit même pas la peine de le saluer. Elle était d’humeur massacrante.

« Oui ? »
« Je viens vous livrer ce bouquet. »

London lui arracha presque des mains le bouquet de roses, marmonna un remerciement et referma la porte brusquement. Qui pouvait bien lui envoyer un bouquet de fleurs ? Sa curiosité piquée, la jeune femme se rendit dans la cuisine pour inspecter un peu plus l’affaire. Elle y trouva un petit mot accroché et son sang se glaça à la simple lecture. Si la nuit est mon royaume, Alors tu es mon esclave... Si tu es mon esclave, Alors mets-toi à genoux... Si tu tombes à genoux, Alors pleure. Si la nuit est mon royaume, Alors pleures ce soir... London n’était pas stupide, elle avait bien compris la menace et en était terrifiée. Oh non, pas pour elle. Elle n’avait pas peur de la mort, ni de la souffrance. Si elle devait mourir, et bien soit mais elle avait peur pour son fils. Et si on s’en prenait à lui ? Elle n’aurait plus qu’une chose à faire ensuite, se tirer une balle dans la tête. Elle ne pouvait pas perdre Elwyn, sinon, elle perdait tout.

Mais que pouvait-elle faire ? Elle n’avait personne chez qui aller et de toute façon, il était hors de question qu’elle mêle quelqu’un à cette histoire. Une personne lui en voulait à mort mais elle ne savait pas qui et lorsqu’on ne connaît pas la menace, il est difficile d’y faire face… Alors London se leva simplement, glissa le mot de menaces dans la poche de son pyjama, pris le bouquet violemment et un cafard tomba sur la table ce qui stoppa net sa fureur. Alors là c’était le pompon ! La jeune femme attrapa un couteau de cuisine et l’abattit sur l’insecte ce qui eut pour effet de le couper en deux. Puis London se précipita dehors et jeta les roses dans la poubelle la plus proche. Et maintenant ?

Elle passa la journée à se creuser la tête comme elle le pouvait mais rien ne lui venait. Aucune porte de secours, elle était condamnée à rester ici avec son fils. Mais peut-être que celui qui voulait sa peau ne savait-il pas qu’elle avait un fils ? C’est donc déterminée que London alla voir Elwyn qui jouait dans le salon. Elle rangea tous les jouets, il n’était pas question qu’elle laisse des indices, et ça, effacer les preuves, elle était pro en la matière. Puis elle prit son fils dans les bras et alla le cacher dans l’armoire de sa chambre.

« Elwyn, tu me promets que tu resteras caché ici, sans faire un bruit, sans crier, sans pleurer jusqu’à ce que Maman revienne d’accord ? »

Le petit hocha tristement la tête, docile.

« Si je ne reviens pas, tu auras le droit de sortir pour appeler au secours, mais tu dois me promettre que tu attendras longtemps. Au moins deux dodos. Et si tu fais bien ce que j’ai dit, on ira faire des manèges et je t’achèterai tout ce que tu voudras. »
« Même un chien ? »
« Même un chien. »

Le regard d’Elwyn s’illumina et London le prit dans ses bras. C’était peut-être la dernière fois qu’elle le verrait, peut-être la dernière fois qu’elle lui faisait un câlin et une larme coula sur sa joue. Craignant de ne jamais avoir le courage de s’en aller, London se releva, essuya d’un geste rageur ses larmes et ferma doucement la porte de l’armoire, plongeant son fils dans le noir. Elle retourna dans le salon et ouvrit son ordinateur. A qui faisait-elle assez confiance pour élever son fils si elle mourrait ce soir ? Malheureusement personne… Et elle ne pouvait pas prévenir la police. Si elle survivait, elle serait trop exposée. La jeune femme jeta l’éponge. Tant pis, de toute façon, elle ne comptait pas mourir aujourd’hui.

C’est alors qu’elle entendit des bruits de ferraille à l’extérieur. London s’approcha de la porte vitrée, l’ouvrit et sortit sur le balcon. Elle vit alors une silhouette se cacher derrière la poubelle où elle avait jeté les roses quelques heures auparavant. Et bien voilà, on y était. On s’en prenait déjà à sa voiture, c’était elle la prochaine sur la liste. Elle fit demi-tour et rentra dans son appartement avec un calme des plus surprenants. Non, elle n’avait pas peur. Ce la ferait trop plaisir à son agresseur. D’ailleurs elle entendit du bruit et l’irlandaise se retourna lentement. Hunk Ripper. Forcément. Elle aurait dû s’en douter.

London avait assez traîné dans les mauvais coups pour voir en une seconde et demie qu’il lui avait piqué son téléphone – de toute façon, à qui pouvait-elle téléphoner ? -, ses clefs de maison et qu’il lui avait coupé le câble de son fixe. La jeune femme eut un sourire glacial et l’acier froid des couteaux qu’elle avait cachés sur elle lui permit de rentrer encore mieux dans son rôle. Il ne l’aurait pas comme ça. D’ailleurs, il lui reprochait d’avoir mis les roses à la poubelle et qu’elle devrait dire pardon. La bonne blague. Le sourire carnassier de London s’agrandit un peu plus.

« Oh mais je crois que tu rêves, Ripper. »

Elle avait craché ces mots et y avait mis toute la haine dont elle était capable, et elle en avait de la haine à revendre. Si elle survivait aujourd’hui, ce serait grâce à ses parents. Finalement, l’enfance qu’elle avait eue lui servait aujourd’hui.

« Mais j’avoue que tu me déçois fortement. Venant de ta part, j’aurais cru que tu serais un poil plus chic dans tes menaces, un poil moins explicite. »

London s’avança de quelques pas. S’il croyait être le seul à jouer, il se trompait. Elle jouait aussi. A un jeu très dangereux.

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Hunk M. Ripper

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MessageSujet: Re: Call me Babydoll, darling. I'm your nightmare and your dream. ▬ London & Hunk   Call me Babydoll, darling. I'm your nightmare and your dream.  ▬  London & Hunk I_icon_minitimeMar 7 Mai - 19:56




Call me Babydoll, darling.
I'm your nightmare and your dream.



Que c'était agréable ce doux silence qui planait, se dévisageant l'un et l'autre avec cet air glacial, pourtant elle empestait la peur. C'était drôle de voir comme l'humanité tient à sa pauvre vie, c'était risible et tout simplement dégoutant. Pauvre petite chose fragile qui aimait la vie, pourquoi ? La torture était-elle plaisante à ce point ? Il pourrait lui faire un cadeau merveilleux que celui de la mort, une mort utile. Elle aurait pu sauver des vies avec ses organes, mais voila. Elle lui avait claqué la porte au nez, à lui. Hunk the Ripper. A croire que cette fille n'avait pas eu conscience de la chance qui c'était présenté à elle. Sa vie ne serait à rien, elle se pensait utile ? Oui certainement... Son travail pathétique ? Elle faisait partir de la société, madame était une grande de ce monde. Il voulait rire, c'était tellement puéril et dénudé d'intérêt. A quoi bon ? Elle ne voulait pas s'excuser ? Insolente petite créature, arrogante et sans utilité. Pauvre fille, elle n'était pas gâtée. A croire qu'elle n'avait que cet adorable petit minois pour la sortir de là. Mais c'était sans intérêt aux yeux d'Hunk, il voulait trouver ce qui lui ferait mal. Pourquoi ? Il ne savait pas, pourquoi les gens font ce qu'ils font ? Il était en colère contre le monde entier, contre ses hommes qui abusaient de son corps, qui le frappaient, qui le prendrait pour un fou. Alors il se vengeait, sur les plus faibles ; parce que c'était plus simple, parce que c'était plus drôle. Il poussait loin la perversion, dans la soumission de l'autre, dans le contrôle de l'autre. L'individu devenait son joué, un objet qui lui appartenait. Mais voila, elle avait refusé, elle ne lui avait pas laissé le loisir de déverser sa colère. C'était sa souffrance qu'elle lui avait empêché d'évacuer, comment avait-elle pu lui faire cela ? Pourquoi ? Lui qui avait tant subi ? Pourquoi n'aurait-il pas le droit à quelques divertissements pour sortir de cette souffrance pour jouir ne serait-ce que quelques secondes ? Les gens sont toujours heureux autour de lui, alors pourquoi ne pouvait-il pas l'être durant un petit instant ? C'était tellement injuste, elle n'avait pas eu le droit de le faire espérer de la sorte, elle avait abusée de lui et avait brisé son coeur de pierre.

Penchant légèrement la tête pour l'observer, elle ne voulait même pas s'excuser ? Il semblait la scruter en se demandant à quelle sauce il allait se la manger. Elle n'était qu'une sale garce ! Le ton de sa voix cependant lui plût, paradoxal ? Il aimait... Esquivant un sourire en coin narcissique, il l'écoutait dénigrer ses talents de poète. Elle avançait, que cachait-elle dans son dos ? Un couteau ? Il l'avait menacé. Elle serait tout simplement stupide de ne pas avoir prit les précautions standards. Il avait vécu si longtemps dans la rue, tel un SDF qui vendait son corps pour trois fois rien, si aujourd'hui il pouvait se permettre de tels prix, il ne devait ça qu'à lui-même. A l'expérience, la souplesse, des talents insoupçonnés. Mais elle n'aurait probablement jamais l'occasion de les découvrir, pourtant elle aurait voulu n'est-ce pas ? Mais elle n'avait pas voulu payer. C'était tout à fait regrettable pour elle. « Pourtant... J'aurais cru qu'un peu de poésie t'aurais fait plaisir... Tu n'aimes peut-être pas les vers libres je peux comprendre... Mais je t'avais préparé tout cela avec mon coeur, et une fois de plus tu me rejettes... » Répondait-il, avançant d'un pas, puis deux et trois à son tour. Il n'avait pas peur, s'il devait mourir ce soir, ce serait juste la fin de cette guerre inutile pour la liberté de pouvoir un jour être ce qu'il était vraiment, mais jamais il ne le pourrait. Il était cette chose folle qu'il fallait étouffer et réduire à la servitude. « Moi aussi j'ai été déçu... Tu m'as abandonné derrière cette porte, ignorant mes appels après m'avoir emmené jusque là. Pourquoi tu m'as fait ça ? N'avais-je pas été si gentil avec toi ? » Ajoutait-il d'un ton glacé sans manifester la moindre émotion, pourtant au fond de lui il était envahi d'une tristesse intense, tandis que ses magnifiques prunelles azurés laissaient voir un semblant d'amertume. Lui qui avait si bien travaillé pour la séduire, elle lui était tombée dans les bras comme une gamine, pour ensuite le jeter ? Comment la laisser s'en sortir aussi facilement ? C'était injuste. « Tu ne t'imaginais quand même pas que tu me plaisais vraiment ? » Eclatant de rire, il se mit à tourner autour d'elle à pas lents et réguliers, l'air tout à fait inattentif en regardant tantôt la jeune femme puis son habitat où elle avait refusé de le faire entrer. Son comportement pourrait laisser croire à une conduite suicidaire, mais il s'en fichait juste. Que ce soit lui ou elle qui meurt, ou bien quelqu'un d'autre ; il s'en fichait. La vie était ainsi, pourquoi se battre ? Pourquoi avoir peur ? Il n'avait pas d'instinct de survie... Sous son tee-shirt étaient cachés bien des marques causées par des partenaires trop brutaux... Alors pourquoi n'aurait-il pas le droit de rendre au monde les coups qu'on lui donnait ? Pourquoi serait-ce toujours à lui de souffrir. Son regard emprunt d'une profonde tristesse à cette pensée, il reportait son attention vers la jeune femme en chassant les émotions de son visage pour ajouter d'un ton froid emplie de rancune « Je veux que tu pleures à ton tour. »


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London J. Blackson

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MessageSujet: Re: Call me Babydoll, darling. I'm your nightmare and your dream. ▬ London & Hunk   Call me Babydoll, darling. I'm your nightmare and your dream.  ▬  London & Hunk I_icon_minitimeMar 21 Mai - 0:30

Hunk Ҩ London
« I'm your nightmare and your dream »


Un malentendu, un simple malentendu l’avait conduit jusqu’ici. London était encore dans sa période d’insouciance. Cela remontait à longtemps déjà. Et pourtant, il était là, il se tenait devant elle. La jeune femme n’avait jamais voulu ça. Comme tous les soirs, elle s’était rendu dans un bar, buvait plus que raisonnablement puis se trouvait le coup du soir. Cette soirée là, elle l’avait trouvé en la personne de Hunk Ripper. Elle l’avait alors ramené chez elle et c’était à ce moment là qu’elle avait compris. Il n’était pas comme les autres, non. Il lui réclamait de l’argent, et ça, London ne voulait pas en entendre parler. Payer pour ça ? Il en était hors de question. Elle lui avait alors claqué la porte au nez. Si elle s’était doutée qu’un jour, elle le verrait là, entrain de la menacer et s’avancer vers elle, le regard fou, presque tueur. L’irlandaise connaissait ce regard pour l’avoir déjà vu. Et elle n’était pas passée loin ce soir là. Mais Kirsten était arrivé et l’avait sauvée. Mais ce soir, London ne pouvait pas compter sur son ami. Il ne viendrait pas. Et elle allait peut-être mourir.

Et Hunk était là, à quelques centimètres d’elle, la dévisageant. Cependant London ne laissait rien paraître, le visage fermé et le regard froid. Non, elle ne flancherait pas. Et si elle devait mourir, qu’elle meurt avec dignité alors. Et le voilà qui jouait son rôle d’homme déçu. Ah, il jouait son rôle à la perfection et il le savait, London en était persuadée. Mais elle aussi savait jouer. S’il croyait être le seul à avoir côtoyé le dur monde de la rue, de la pauvreté, d’avoir été traité plus bas que Terre, il se mettait le doigt dans l’œil, et jusqu’au coude.

« Non mais vois-tu, je préfère de loin les alexandrins. Ca force le respect. »

Elle eut un sourire froid. Oui, elle le rejetait, une nouvelle fois. Ce n’était pas la première fois et si tous deux s’en sortaient vivants – ce dont elle doutait fortement – ce ne serait pas la dernière fois. Mais pourtant, un calme olympien s’était emparé d’elle. London était en paix avec elle-même, c’était le plus important. La jeune femme ne répondit cependant pas à la réplique de son agresseur. Oh, il avait été gentil avec elle, mais c’était tout aussi réciproque. Elle pouvait être tout aussi dangereuse que lui. Pas de la même façon, mais dangereuse quand même. Et voilà qu’il lui disait qu’elle ne lui avait pas plus ce soir là. Et bah… Il devait avoir des clients bien plus désagréables à s’occuper. Mais tant pis pour lui s’il était incapable d’apprécier son corps presque parfait. London eut un rictus de mépris.

« Parce que tu croyais que tu me plaisais ? Sérieusement ? Je te croyais plus perspicace Ripper. »

Et c’est alors qu’il se mit à lui tourner autour, lentement, la regardant sous toutes ses coutures. Et cela déstabilisa directement la jeune femme. Le vautour tournait autour de sa proie et London se sentit aussitôt menacée. Elle se crispa légèrement tout en gardant un visage impassible, elle n’allait tout de même pas lui donner cette joie. Et lorsqu’il lui dit qu’il voulait qu’elle pleure à son tour, elle pensa directement à son fils, caché dans l’armoire. Impossible, il ne pouvait pas savoir, il n’était pas au courant de l’existence d’Elwyn. Alors pour éviter de le découvrir, elle prit les devants. Lorsqu’il passa devant elle, London poussa Hunk de toutes ses forces contre le mur le plus proche et bondit littéralement sur lui et sortant un de ses couteaux. Elle appuya la pointe de la lame contre la veine jugulaire de son ennemi.

« Tu veux que je pleure ? Je ne te ferai jamais ce plaisir. Jamais. »

Ce que l’irlandaise tentait était un véritable coup de poker. C’était à double tranchant. Soit elle lui faisait peur et il s’en irait, soit il se rendrait bien compte qu’elle était incapable de tuer quelqu’un de sang froid, la désarmerait et ce serait à son tour de subir la morsure du couteau.

« Alors maintenant, tu vas sortir de mon appartement. Tout de suite. Sinon… »

London ne finit pas sa phrase mais ses yeux la finirent pour elle. Elle paraissait sûre d’elle, implacable, la voix glaciale et assurée, pas un tremblement. On pourrait totalement y croire. Mais peut-être pas Hunk. Et ça, elle allait le savoir dans un futur très proche.


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Hunk M. Ripper

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MessageSujet: Re: Call me Babydoll, darling. I'm your nightmare and your dream. ▬ London & Hunk   Call me Babydoll, darling. I'm your nightmare and your dream.  ▬  London & Hunk I_icon_minitimeSam 25 Mai - 14:01




Call me Babydoll, darling.
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Elle la jouait arrogante avec lui, elle avait tord. Elle jouait mal. Peut-être que si elle s’était écrasé, pleuré et supplié, il en aurait été ravie et serait repartie sans trop grande violence. Mais voila il n’était pas question qu’elle s’en sorte comme cela, elle ne l’humilierait pas à deux reprises. Elle avait voulu jouer quitte ou double, elle avait perdu. C’était la règle. Est-ce qu’il lui avait plu ? Oh bien sur, il n’en doutait pas une seule seconde, son regard en avait dit long, ses mains baladeuses. Conduisait-elle les gens chez eux comme ça pour le plaisir de leur claquer la porte au nez ? Dans ce cas elle était certainement beaucoup folle que lui. Elle le pousse, bien sur, il aurait pu se défendre, mais il ne fit rien. Il n’avait pas l’instinct de survie, il fixait la jolie brune en silence. Passant doucement sa langue sur ses lèvres roses, il souriait faiblement alors qu’elle lui disait que jamais elle ne lui ferait le plaisir de pleurer pour lui. Elle allait payer. Sortir ? Sans boire un bon chocolat chaud confortablement installé dans les bras de ce qui restera d’elle ? Oh non... Jamais.

Elle voulait le tuer ? En serait-elle vraiment capable ? Quand il est question de sauver sa propre vie les gens deviennent monstrueux, il n’avait pas cet instinct comment pourrait-il comprendre ? Il savait qu’il était le plus fort des deux. « Tu crois que j’ai peur de toi pétasse ? » A cet instant l’éventreur se mit à hurler de rire, qu’elle était drôle. Il riait alors qu’il avait la mort contre son cou, mais pourquoi aurait-il peur ? La vie n’avait pas la moindre importance à ses yeux. Brutalement il lui attrape le bras, il se coupe légèrement sous le menton mais il s’en fiche il lui tord le bras derrière le dos tandis que sa deuxième main lui attrape la chevelure avec violence pour la faire tomber à genoux. « Moi... J’ai envie de jouer. Alors tu vas être bien sage... » Il prend son couteau et l’envoie bouler plus loin, aplatissant la jeune femme à plat ventre contre le sol froid, il exerce une pression sur elle avec son bassin. Il réfléchissait à quel jeu il avait envie de jouer, la couper en rondelles semblait être une option tout à fait intéressante. Non, il voulait lui faire un truc spécial, quelque chose rien que pour elle. Comme quoi il n’était pas si rancunier n’est-ce pas ?

Il riait encore, ses poumons s’emplissent d’une joie intense et sadique. Il caresse doucement sa chevelure brune et lui demandait avec une voix mielleuse « Comme tu as de beaux cheveux... Doux... Long... Soyeux... Je les veux ! » déclarait-il, il voulait la pousser à utiliser toutes les armes qu’elle avait sur elle, il se doutait bien qu’elle devait avoir plus qu’un misérable couteau... Sans quoi... Adieu les cheveux... Approchant doucement la paire de ciseau à bout rond qu’il avait dans la poche, un petit ciseau emprunté dans l’atelier de Maggie, il passe doucement sa langue sur ses lèvres particulièrement excité à l’idée de lancer cette jolie chevelure comme des confettis, ce serait tellement beau. Elle n’avait pas conscience de la chance qu’elle avait, il était un coiffeur tellement parfait. « Ne bouges pas, tu vas me faire rater ta coupe après tu vas être toute moche je serais obligé de te couper la tête pour rattraper le coup. » lui disait-il d’un ton professionnel, la lame approchait dangereusement.



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London J. Blackson

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MessageSujet: Re: Call me Babydoll, darling. I'm your nightmare and your dream. ▬ London & Hunk   Call me Babydoll, darling. I'm your nightmare and your dream.  ▬  London & Hunk I_icon_minitimeJeu 30 Mai - 22:08

Hunk Ҩ London
« I'm your nightmare and your dream »


Lorsque Hunk se mit à rire, London sut que s’en était fini d’elle. Il riait alors qu’il avait un couteau sous la gorge. Cela ne prouvait qu’une seule chose, qu’il n’avait pas peur et qu’elle avait acceléré, voire provoqué sa propre mort. Tant pis, au moins elle mourrait en ayant essayé de s’en sortir. Quelle ironie. Pourtant, l’irlandaise ne relâcha pas la pression. Elle s’était juré, lui avait juré qu’elle n’allait pas pleurer. Elle ne le ferait pas. Même lorsqu’il lui attrapa son bras violemment, qu’il l’écarta, en s’égratignant légèrement, et qu’il lui tord derrière le dos. De l’autre main il lui avait agrippé les cheveux et la jeune maman eut beau résister tout ce qu’elle pouvait, elle n’eut d’autre choix que de tomber, à ses genoux. Et c’était ça qui la tuait le plus. Pas qu’il lui fasse mal physiquement, elle pouvait encaisser. Il ne lui avait encore rien fait sur ce plan là. Non, ce qui lui faisait le plus mal c’était d’être à ses genoux, soumise. Et le pire fut à venir. Rester sage ? Mais il rêvait. Là, elle ne pouvait pas bouger mais dès qu’il lui lâcherait le bras, il était certain que London n’allait pas en rester ici.

« Crève »

La jeune femme avait craché ces mots, mettant toute la rage qu’elle était capable. Pourtant, son agresseur, imperturbable, lui arracha son couteau de la main et la força à s’allonger. Que pouvait-elle faire à part subir ? Elle avait beaucoup moins de force que lui. Elle aurait du se former aux techniques de combat, du se former au meurtre tout simplement. Et c’est alors qu’il commença à lui caresser les cheveux, à lui déclarer qu’il les voulait. Ce mec était tout simplement fou à lier. Un psychopathe à internet. Et sentir qu’il avait son couteau dans les mains prêt à couper ses cheveux d’un instant à l’autre la fit réagir. Ah vraiment ? Ne pas bouger ou il lui couperait la tête ? De toute façon, même si l’irlandaise bougeait, son ennemi lui couperait la tête quand même. Il lui restait un bras de libre, coincé sous elle. Mais elle savait que le libérer lui était largement possible.

Discrètement mais néanmoins rapidement, London dégagea son bras tout en attrapant le deuxième couteau qu’elle avait caché dans son jean, à sa taille. C’était un couteau à la lame rétractable, assez petit mais très aiguisé et qui pouvait s’avérer utile. La jeune femme le cacha rapidement dans sa manche et finit de dégager son bras. La lame de la paire de ciseau frôlait ses cheveux, elle le sentait et il fallait qu’elle agisse vite, très vite. Et il fallait qu’elle le surprenne. Mais avec un poids comme ça sur le dos, ce n’était pas évident. Heureusement pour elle, son agresseur n’était pas spécialement grand ni imposant. C’était plutôt le contraire d’ailleurs. Alors au prix d’un effort suprême, London bascula tout son poids du côté gauche et réussit l’exploit, elle avait désarçonné son ennemi. C’était en réalité l’énergie du désespoir qui l’animait et son cœur battait à toute allure. Un peu plus et il allait lâcher…

L’irlandaise se releva en quatrième vitesse et bondit sur ses pieds. Puis elle recula, lentement, pour mettre le plus de distance entre elle et Hunk. Mais elle ne se faisait pas trop d’espoir, il allait essayer, encore et encore, jusqu’à gain de cause. Le seul moyen pour elle de ressortir vivante d’ici, c’était de le tuer. Elle en était là se ses réflexions lorsqu’elle sentit buter contre le mur. Alors la jeune femme dégaina son couteau et le tendit devant elle.

« N’essaie même pas d’approcher. »

Le ton y était, la volonté aussi, tout y était, seule une petite chose la trahissait. Son bras tremblait. Certes, pas comme une feuille, mais un léger tremblement qui prouvait qu’elle avait peur. Oui, elle avait peur. Et elle savait qu’elle n’avait presqu’aucune chance. Alors pour Elwyn, si elle avait l’occasion de tuer son ennemie, alors elle le ferait. Mais seulement pour Elwyn. London ne voulait pas que son fils découvre son cadavre ici. Il en était hors de question. Et elle s’en voulait. Son bras ne devrait pas trembler, non. La jeune femme releva la tête, ses yeux étaient emplis d’une nouvelle détermination, la détermination d’une tueuse. Oui, elle y était. On avait toujours dit qu’une mère pourrait tuer pour sa progéniture. Alors c’était donc vrai. Maintenant qu’elle éprouvait ce sentiment, elle savait qu’elle pouvait être un monstre.

London se décolla du mur, affichant une nouvelle expression, une nouvelle stature. Non, il ne l’aurait pas comme ça. Son bras avait arrêté de trembler. La rage toute entière l’habitait et elle l’attendait. Ripper n’avait qu’à bien se tenir, parce qu’elle était prête.



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