Les ennuis, c'est un peu comme les carambars... ça vous colle aux dents. Ma soeur comparait les ennuis à du papier toilette, parce que selon elle, les ennuis, ça colle aux fesses. Au final ça revenait un peu au même. On aime pas le carambar quand il colle aux dents. On aime pas la merde quand elle nous colle aux fesses. Bref. Les ennuis, en général, on aime pas ça. Bah moi c'est pareil. J'aime pas ça du tout. Et pourtant, j'ai le truc pour toujours me coincer les dents dedans. Je vous assure que parfois ça en devient désespérant. Comme ce soir-là... C'était un soir banal, vous savez. Un vendredi, pour être plus précis. Je le sais, parce les vendredis sont les seuls jours de la semaine où je déteste travailler. Ouais, je sais, où se trouve la logique dans cette histoire? Tout le monde aime les fins de semaines, mais pas moi. Enfin si. Ce que je n'aimais pas, c'était le fait de rater ma série préférée parce que je devais bosser. Le patron aurait pu me donner un autre horaire. M'enfin bref. Où en étais-je? Ah oui. Donc, ce soir-là, c'était un vendredi. La nuit était tombée depuis un petit bout de temps. Vous savez, c'était la saison où le soleil lui-même se montre frileux et décide de nous faucher rapidement compagnie. Le petit vilain. Et à bien y réfléchir, qu'il fasse nuit ou non à ce moment-là, on s'en cogne pas mal. Bah ouais, mon histoire se déroule dans le bar où je travaille. Alors que la lune brille ou qu'elle décide de faire grève, bah... l'éclairage du bar reste le même. Et les gens douteux restent pratiquement toujours les mêmes.
Et là, vous devez vous dire : bon elle se dépêche de nous dire ce qui s'est passé oui ou merde? Bah moi je dis carambar! Okay... me regardez pas comme ça.... Je venais donc de finir ma prestation. Une prestation honorable hein? Mettre à nu sa voix c'est légal. Bien qu'une voix ne peut pas vraiment se déshabiller. Oui bon. Cela ne reste qu'un détail. Mon show terminé, je quittais la scène. Chose normale. Je ne comptais pas dormir là. Par contre, je pouvais soit quitter ce lieu malfamé ou bien prendre un verre. J'ai décidé de me rendre au bar, parce que, croyez-moi ou non, chanter pendant une heure, ça donne soif.
Dans mon insouciance légendaire, je foule les quelques mètres me séparant d'une chaise haute encore libre. Le genre de chaise que je redoute toujours. Je suis pas très gracieuse comme fille et j'ai souvent l'air débile quand je tente d'appréhender cette chose un peu trop haute. Et ce soir-là j'y ai pas loupé. Un essaie. Deux essaie. Ouf. Troisième essaie, j'ai réussi à poser mes fesses sans que l'on voit ma petite culotte. Si si si... je vous assure que j'y suis parvenue malgré ma jupe... et en fait c'est surtout parce que je portais des collants opaques... Oh c'est bon. Cessez de vous moquer.
- Un coca pas light pour moi, s'il te plait, John John, demandais-je alors à mon blondinet préféré.
Bon ce n'était pas mon blondinet préféré. Je le connaissais à peine. Mais diable qu'il était sexy avec ses petites boucles et son regard azur qui vous pénètre et vous transperce. Personnellement, je veux bien être transpercer par autre chose que son regard. Mais ça, c'est une autre histoire. De son sourire angélique, il avait acquiescé à ma demande et me prépara ma consommation enfin il allait le faire mais il s'est soudainement éclipsé quand il a vu sa brune apparaître dans le coin. Direction les WC pour les deux tourtereaux. Vous y croyez vous? Moi non plus, je reste encore halluciné par son professionnalisme.
Sagement, sans rechigner, j'attendais donc, accoudée au comptoir. J'allais pas râler pour si peu. On est jeune, faut profiter. Puis de toute façon, on me donna rapidement une raison de râler.
- Coucou ma jolie, tu viens faire un tour?
L'odeur de tabac et d'alcool qui l'imprégnait m'avait signalé sa présence bien avant sa phrase typiquement écoeurante. Cette voix masculine appartenait à ... un homme, comme vous vous en doutez. Il était baraqué. Suffisamment pour que je me retienne de lancer une réplique épineuse dans l'immédiat. Puis les tatouages que j'apercevais sur son cou me laissait croire qu'il était du genre à en avoir plein d'autres sur le corps. Bref... le portrait typique de l'ancien taulard. En fait, c'était une certitude. C'était un ancien prisonnier. Il avait les épaules super large mais des jambes assez fines. Ma soeur m'avait raconté que les taulards n'étaient musclés que du haut.
- Non merci. C'est gentil. - Allez.... - J'ai dit non. - Viens!
Ton soudainement plus ferme. Son regard légèrement plus agressif. Ses grosses paluches me saisirent soudainement et me propulsa avec violence hors de mon siège.
- J'ai dit non!
Dans ce genre de situation, on se sent souvent seule au monde. Je me débattis mais il continuait de me traîner sans soucis hors du bar.
- Lâchez-moi!!
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Sujet: Re: To know him || Pv Jack Jeu 22 Nov - 12:02
❝ don't let him touch you. ❞
Slip your jeans on, comb your hair back, got your ticket, in my hand bag. Turn around, and you better keep on going, got you down, got you down, but it's been a real pleasure knowing you. Like a teardrop hitting the ground, I don't wanna see you around. Hit the trail baby, don't make a sound, you're just a teardrop hitting the ground.
Jack renifla doucement, coinçant sa cigarette entre ses dents avec nonchalance. Il en tira une longue tafe, avant de laisser la fumée s’échapper par ses narines, sans y prêter réellement attention. Il avait la tête ailleurs ; comme souvent, d’ailleurs. Traîner dans un bar qu’il n’avait jamais fréquenté, boire un coup et fumer une clope tout en réfléchissant ; voilà ce qui était devenu un quotidien durant ses soirées. Bien triste quotidien, quand on y réfléchissait. Mais ça lui plaisait. S’il avait eu envie de faire autre chose, sans aucun doute qu’il aurait pu le faire, et qu’il l’aurait fait ; Jack suivait ses envies. Et même si on le pensait pauvre et en difficultés, ses économies et sa richesse auraient surpris bien des gens dans cette ville. Y avait qu’à voir où il vivait ; la superficie de son appartement, situé en plein centre de Londres, aurait rendu jaloux le plus fier des braqueurs des bas-fonds de Londres. Et pourtant, il continuait d’y traîner, fouillant dans ses poches à la recherche de petite monnaie pour se payer des banales pintes de bière. Il ne s’ennuyait pas. Bien au contraire. Il avait ramassé le paquet, il y avait un an de cela, mais il le gardait dans un coin ; son coin. Arizona le savait, et il payait la moitié de leur loyer avec la plus grande des aises. C’était la chose qui était bien appréciable dans le fait de finir une carrière de Looper ; la blinde qu’on ramasse alors nous permet de vivre plus que confortablement durant les trente pauvres années qu’il nous reste. Enfin, bien sûr, tous les abus étaient à modérer. Quelqu’un qui aurait beaucoup trop dépensé se serait retrouvé à la rue vers la fin. Mais lui, vu comment il était parti, il aurait de quoi vivre dans le méga luxe jusqu’à la fin de sa pauvre vie. Pour le moment, il était installé peinard avec Arizona. Il ne peinait pas. Il n’avait pas du tout l’intention de bouger. Et il vivait sa vie. Tout comme ce soir, installé dans ce bar à écouter cette jolie voix, agréable pour l’oreille et douce. Rockeuse, pimentée, mais vive et sensible. Parfaite. Jack ne se souvenait même plus s’il avait levé ne serait-ce qu’une seule seconde les yeux vers cette jeune femme. Il s’en fichait pas mal, à vrai dire. Il continuait de fumer sa cigarette, les yeux plongés dans sa pinte de bière, sans même remarquer un homme qui semblait particulièrement friand du physique généreux de la petite chanteuse. Jack ne remarquait rien. Il se laissait bercer par la musique, vivant entièrement et totalement pour lui. Réfléchissant. On lui avait demandé de tuer un type. Et bien qu’il avait arrêté le genre de meurtre sur commande avec son métier de Looper, c’était un service pour un ami. Et pour les amis, on se sacrifie un peu. Un tout petit peu. Il faut bien, sinon on arrête de vivre, et pire encore ; on se retrouve seul.
La musique se tut soudain, tandis qu’une chaîne Hi-Fi standard reprenait l’ambiance. Mouais. Moins bien. Mais ce n’était pas cela qui allait foncièrement perturber notre homme. Celui-ci restait stoïque, le nez dans son verre. Il retira sa cigarette presque finie d’entre ses lèvres, avala une gorgée de bière, termina sa clope, et l’écrasa dans le cendrier. Puis il se concentra sur la fin de son verre, faisant doucement tourner le liquide ambré au fond du récipient. Mais, alors qu’il allait le finir, une petite altercation attira son attention. Il n’eut pas besoin de se retourner pour reconnaître la jolie voix de la jeune femme qui avait chanté sur scène. Et il n’eut pas non plus besoin de se retourner pour comprendre qu’elle avait des ennuis. Doucement, Jack tourna la tête. À un mètre à sa droite, le mec s’apprêtait à emmener la jolie brune… On ne sait où. Et pour la faire crier plus que chanter, cela allait de soi. Finissant son verre d’une traite, Jack se leva de son siège, sous le regard inquiet d’un barman. Et, alors que l’autre reculait en emmenant sa proie du soir, il se heurta soudainement à l’imposante stature de l’ancien Looper. Celui-ci le regarda d’un air totalement neutre, blasé. « Lâche-la. » L’homme recula, toisant Jack, conservant sa poigne autour du bras de la jeune femme. Notre boxeur le regardait désormais d’un air franchement agressif, autoritaire et déterminé. Mais son adversaire ne semblait pas bien décidé à obéir.
« Sinon quoi ? » ricana-t-il en serrant un peu plus le bras de la jeune femme. « Casse-toi de mon chemin, mauviette. »
Lentement, Jack haussa un sourcil. Mauviette ? On ne l’avait encore jamais traité de mauviette, tiens. Comme quoi, il y a un début à tout. Cependant, lorsque le mec appuya ses dires en attrapant les fesses de la jeune femme de sa grosse main dégoûtante, Jack ne fut pas bien long à réagir. Bien au contraire. Il n’eut même pas à faire un pas, attrapant les deux poignets de l’homme pour les lui tordre d’un coup sec, avant de se saisir de sa nuque. Vif comme l’éclair. Personne n’eut le temps de faire davantage que sursauter, tandis que le visage de l’agresseur s’écrasait contre la surface du bar, sous une série de craquement écoeurants, indiquant qu’au moins le nez avait morflé. Ne lâchant pas la nuque de son vis à vis, Jack le fit se redresser légèrement, alors qu’il sentait les pieds de l’homme déraper sur le sol. Son adversaire était complètement sonné, et risquait d’avoir du mal à se défendre. Il tentait de ramener ses poignets endoloris vers son visage, histoire d’essuyer un peu le sang qui coulait de son nez et de sa bouche.
« Sinon, le bois du bar n’était qu’un avant-goût. » gronda Jack d’un ton menaçant.
Il releva quelques secondes les yeux vers le patron du bar, qui le regardait d’un air approbateur. Il n’aimait pas la baston ; mais le viol de la petite qu’il payait pour chanter aurait davantage terni la réputation de son bar. Faut savoir choisir dans la vie. Mais, alors qu’il allait vérifier que la petite chanteuse allait bien, quelque chose s’écrasa dans son visage. Quelque chose de mou. Pire. De liquide. Le sang craché coula le long de la joue et du menton de Jack. Celui-ci eut un petit rictus de colère. Heu non. Ça, c’était pas extrêmement bien recommandé. Sentant le patron reculer un peu plus vers le mur derrière le bar, Jack ne se fit pas prier. La tête de son adversaire s’écrasa sur le comptoir. Une fois. Puis une deuxième fois. Pour la troisième fois, notre ours offrit à sa victime une magnifique vision rapprochée sur l’arête du comptoir. Histoire de définitivement le débarrasser de ses incisives supérieures. Puis, il se recula, l’empoignant fermement par le col de sa veste, le traînant à sa suite vers la porte du bar. Etonnement, personne ne tenta de s’interposer. Et, d’un geste las, Jack balança l’homme dehors, avant de refermer la porte derrière lui, et de retourner près du bar. Là, il se frotta les mains, ignorant le torchon que lui tendait le patron pour s’essuyer. D’un revers de manche, il fit disparaître la plupart des traces de sang de son visage, se retournant d’un air totalement neutre et blasé vers la jeune femme.
« Rien de cassé ? » demanda-t-il.
Non. Elle avait l’air en bonne santé. Peut-être juste un peu choqué. Mais ça, de l’extérieur, on ne peut jamais savoir ce qui se passe. D’où l’utilité de demander, même si c’est pour toujours se voir servir le même bobard du « tout va bien ». Jack était un ours. Violent, peut-être. Rustre, un peu aussi. Mais malpoli et misogyne, ça, certainement pas.
Sujet: Re: To know him || Pv Jack Ven 23 Nov - 23:17
feat Jack & Sunshine
C'est fou le nombre de scénario qui défilaient dans ma tête. Tous plus affreux les uns que les autres. Je me débattais mais ce rustre serrait d'avantages son emprise sur mon poignet. Mais vous savez, je me demande encore où se trouve le pire. Ce mal élevé qui me malmenait comme une vulgaire poupée ou bien tout ces gens qui se trouvaient présent mais qui ne levaient rien d'autres que les yeux. Des curieux qui faisaient dans leurs frocs, je vous dis! Honteux. Scandaleux. Une part de moi était révoltée de cette inactivité ambiante. Et l'autre se moquait complètement de ces incompétents. Je cherchais un moyen de le faire lâcher sans risquer de prendre un coup. Ouais... je suis assez douillette comme fille. Une gifle et je chiale dans les jupons de ma soeur. Un uppercut et je me retrouve K.O.
Par chance, un homme dont je ne connaissais rien s'interposa. Il ne semblait pas vraiment commode non plus. Ce qui dans ce cas ci, m'arrangeait bien. Malabar 01 contre Malabar 02. Mon vote allait pour malabar 02, forcément. Pleine d'espoir, j'observais avec attention le combat de coq qui s'annonçait. En même temps j'étais aux premières loges, impossible d'en rater une miette. A quelque part, je devais me sentir flattée. Quelle femme n'a jamais rêvé de voir deux hommes se battre pour elle? Ouais, le contexte n'avait rien de glamour ou de romantique... j'avoue. Mais au lieu de venir détruire ma petite bulle, laissez-moi donc vous narrer le reste de l'histoire. Quoi? Comment ça c'est moi qui m'égard?! Je ne vous permet pas. Donc, dans tout ça, je sortis presque sans séquelle. Juste des poignets douloureux et des fesses souillées pour le restant de cette soirée. Ouais... l'autre ivrogne avait osé empoigner à pleine main mon petit fessier tout mignon. Ma tête ressemblait probablement à un poisson hors de l'eau. Vous savez, yeux grand ouvert et la bouche en forme de O. Si j'avais eu des supers pouvoirs, je me serais moi-même chargée de lui régler son compte, mais mon héros nocturne se chargea bien... gentiment de son cas. Brisage de nez et effusion de sang au programme! C'était peut-être malsain mais moi je jubilais de voir ce malotrus mis hors service. Comme disait si bien ma soeur Sasha, l'on récolte toujours ce que l'on sème.
Et bien entendu, sous cette jubilation mal placée, j'éprouvais un profond soulagement et une énorme reconnaissance envers cet inconnu. A l'heure actuelle j'en plaisante, mais sur le moment, croyez-moi bien qu'une couche pampers n'aurait pas été de trop. Non pas que je sois incontinente mais vous savez les émotions fortes, parfois, ça fait faire de drôle de choses. M'enfin, rassurez-vous, dans cette affaire ma culotte s'est vu restée toute sèche et intact. L'incontinence ne me frappera pas ce soir-là. Patiemment, j'attendais que Malabar 02 ai finit d'éjecter Malabar 01. La moindre des choses étaient de le remercier. Lorsqu'il revint près du comptoir, je jugeais préférable de le laisser tranquille quelques secondes. Juste le temps qu'il finisse de se débarrasser de cette immondice cadeau que lui avait joyeusement laissé son adversaire un peu plus tôt. Finalement, ce n'est même pas moi qui eut à faire le premier pas, puisque c'est lui qui vint me demander si ça allait. Geste que j'appréciais, à vrai dire.
- Rien de cassé. Simplement mal au poignet et je vais probablement devoir passer mes fesses à l'eau de javel. Petit sourire pour souligner le fait que je plaisantais un peu. Bah ouais... je vais pas me nettoyer le popotin avec de l'eau de javel... faut pas pousser non plus. Du gel douche aux fruits de la passion suffira. En tout les cas, merci, vraiment. Vous êtes le seul à avoir eu la bonne idée de vous interposer... et je dois bien avouer que vous m'avez impressionné. Vous semblez avoir une sacrée poigne. Ce compliment à peine prononcé que je me tournais vers le barmaid. Alors lui... sérieux... je l'avais dans le collimateur. Pour me draguer, il était toujours présent, mais sinon... tsss. Lui et moi, on allait devoir s'entretenir... je comptais bien lui soutirer quelques consommations gratuites en guise de pseudo dédommagement. Ce soir c'est ma tournée. Tout ce que ce monsieur prendra, ce sera à mettre sous mon compte.
Et là... moment tragique les amis. Redoutable épreuve... et oui... la chaise haute. Tout en croisant les doigts en mon fort intérieur, je tentais de me hisser gracieusement sur cette satané chaise haute. Tentative gracieuse ratée. Dans le genre "grosse maladroite pas du tout féminine", je remportais la palme d'or.
- Sérieusement, dans ce bar, le gérant devrait penser aux naines.
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Sujet: Re: To know him || Pv Jack Lun 26 Nov - 13:03
❝ i'm not superman. ❞
Waking to sweat again, another day's been laid to waste, in my disgrace, stuck in my head again, feels like I'll never leave this place. There's no escape, I'm my own worst enemy. I've given up. I'm sick of living is there nothing you can say ? Take this all away, I'm suffocating. Tell me what the fuck is wrong with me.
Bon. Malgré la panique qui semblait avoir pris la jeune femme quelques minutes auparavant, elle semblait s’être envolée. Tant mieux. Jack n’avait pas réellement que ça à faire de rassurer les gens comme un gros papa ours. En plus, quand ils étaient désespérés, ils s’accrochaient à lui pour lui faire des câlins. Alors imaginez un peu, quoi. Des câlins. Et puis quoi encore. Des bisous et des parties de jambe en l’air, pendant qu’on y est ? Jack, avoir un problème avec le contact humain ? Mais pas du tout, qu’est-ce que vous allez imaginer. Il fait un sport de contact, yo, vous semblez l’oublier. … Ouais, bon, D’ACCORD, c’est pour éclater des tronches, et c’est à peu près le seul contact dans lequel il excelle, mis à part une forme plus… Sensuelle de contact. M’enfin ça, ça ne vous regarde pas, hein. Bref. Jack et le contact, c’était une affaire de haine et d’aversion. Il devait faire à peu près vingt câlins à l’année — ça fait quand même plus d’un par mois, hein, notez bien. —, et la seule personne en bénéficiant portait le très joli prénom d’Arizona. Ça n’avait absolument rien de mal intentionné envers les autres ; il avait un blocage, c’était tout. Et heureusement pour lui, cette jolie petite brune qu’il venait de secourir ne semblait pas être du genre à fondre dans les bras de ses sauveurs en les demandant en mariage instantanément. Tant mieux, sérieux. Il avait pour l’habitude d’aider les gens, et il en voyait réellement de toutes les couleurs. Enfin. C’est ça de vouloir secourir les gens comme un preux chevalier. On essaie d’être généreux, pour une fois dans sa misérable vie, et au final, on se fait envahir de câlins désespérément envahissant. Et quand on se fait casser la gueule pour secourir, en gros, on récolte tous les mauvais côtés. Mais, pas elle. Elle, elle avait l’intelligence et la jugeotte de faire tout ce que Jack appréciait. Elle le remerciait. Elle ne le prenait pas dans ses bras. Et elle lui payait à boire. Alléluia. Pourquoi la terre ne portait-elle pas plus de filles dans son genre, je vous le demande.
Jack haussa légèrement un sourcil, la regardant tenter de se hisser sur une chaise, devant le bar. Il ne put s’empêcher de sourire lorsqu’elle intima que le patron aurait dû penser aux naines. Au moins, elle avait de l’humour, il ne risquait pas de s’ennuyer. S’installant naturellement sur un tabouret à côté d’elle, il lui jeta un petit regard amusé, souriant légèrement ; enfin dans la mesure où un ours pouvait sourire. « Vous ne vous débrouillez pas trop mal. » Mooooh, mais queeeeel petit blagueur plein d’humour. Craquant doucement ses poings, inspectant ses phalanges pour vérifier qu’il n’avait rien abîmé, il adressa deux mots rapides au patron du bar, lui commandant un grand whisky pur. Histoire de se rafraîchir un peu l’haleine, quoi. Jack n’était pas spécialement dépendant à l’alcool. Néanmoins, il l’était toujours plus qu’à la drogue. Il avait toujours essayé de ne pas tomber là-dedans, même durant la période où il était Looper. Cela ne l’empêchait absolument pas de prendre une dose de temps à autre, de se mettre des gouttes quand il avait de s’oublier. Pourtant, il restait raisonnable. Pas tous les jours. Et surtout pas plusieurs fois par jour. Ainsi, avec un élan de volonté supplémentaire, il arrivait à ne pas avoir besoin de plus que ses rations aléatoires. Et c’était tant mieux. Enfin. C’était ce qu’il pensait. Il ne remarquait pas que depuis quelques temps, il avait comme qui dirait des envies de plus en plus rapprochées de consommer cette petite connerie. Mais il allait s’en sortir. Comme toujours. Jack s’en sortait toujours. Enfin presque. Sa boucle était bouclée. Dans trente ans, il ne pourrait plus s’en sortir. Enfin, dans vingt-neuf ans précisément. En attendant, il allait vivre sa vie. Et bien en profiter.
Attrapant le verre de whisky que le barman lui tendait, il soupira doucement, le faisant tourner entre ses doigts, regardant le liquide ambré suivre le mouvement du récipient. Il toussota très légèrement, sentant du mouvement derrière lui. Il espérait simplement que l’autre n’avait pas décidé de remettre ça. Sinon, il allait véritablement commencer à s’énerver. L’être humain avait cette si charmante particularité de ne savoir s’avouer vaincu, et de toujours tenter de reprendre le dessus. La soumission était passée pour mauvaise, désormais ; un truc de clochard. Seuls les clodos et les sans-abris étaient soumis, sans argent, dans les rues, à subir les foudres de la société. Les autres, eux, considéraient toujours qu’ils pourraient se venger. Faire payer tout à tout le monde. Ils n’admettaient pas pouvoir tomber sur des os ; sur des gens contre qui ils ne pouvaient pas rivaliser. Ou tout simplement des gens contre qui lui ne fallait pas se frotter. Des gens comme Jack.
Instinctivement, au moment où il aperçut le regard effrayé du patron, il lâcha son verre. Et il fit bien. Immédiatement, deux mains puissantes se refermèrent sur ses épaules, le tirant en arrière, le faisant littéralement tomber de son tabouret. Il n’eut pourtant pas le loisir de chuter jusqu’au sol ; les doigts d’une main violent s’enroulèrent autour du col de son sweat, le forçant à rester debout. Passif, Jack sentit deux bras s’enrouler autour de ses épaules, le maintenant fermement en place. Il croisa le regard de son assaillant ; un des potes du pauvre gars de tout à l’heure. Hmm. La vengeance, mais quel délicieux plat. Surtout quand il s’agit de secourir un pote. « Tu fais moins le malin, hein ? Pauvre con. » Le poing du type s’écrasa violemment dans le ventre de Jack, qui se plia sous l’impact du coup. Bordel. Il avait une puissance à la hauteur de sa connerie celui-là. Jack relâcha tous ses muscles. La tactique du mort. Toujours efficace. Il encaissa encore quelques coups sans broncher, ce pendant que le patron du bar portait la main à son arme, cachée sous le comptoir. Les clients s’écartaient, les yeux grands ouverts. Ils auraient dû choisir un autre bar, c’est clair. Celui-là allait connaître quelques dégâts, si ces deux cons n’arrêtaient pas de le marteler. Pourtant, la technique du mort finit par payer. As always. Sentant que Jack ne résistait pas, le type qui le tenait relâcha quelque peu sa pression. Et, immédiatement, celui-ci contracta tous ses muscles, bousculant l’homme, l’envoyant bouler plus loin. Le poing de l’autre s’écrasa dans son dos, alors qu’il s’était retourné pour se débarrasser définitivement du gêneur, lui arrachant un grognement. Il fit rapidement volte-face, parant un nouveau coup qui arrivait. Il allait être rapidement débordé, si ça continuait. Soudain, il aperçut du coin de l’œil le fusil du patron du bar. Trop loin pour lui. Mais suffisamment près de la jeune femme. Alors que son assaillant lui rentrait dedans à nouveau, il fit un signe de tête à la jeune femme. Qu’elle se retourne. Qu’elle attrape l’arme. Parce que le type en face de lui venait de dégainer un couteau. Et que très franchement, il n’avait pas envie de se faire percer à cause de toutes ses conneries.
Jack commença à donner des coups de coude sur l’épaule de son assaillant, reculant sous la force que l’autre exerçait en le poussant. Il n’arrivait pas à se défaire de ses bras, enroulés autour de son torse. Et ça allait mal se finir, sachant que dans l’une des mains, le fameux couteau guettait son heure. Super.
« Le… Fu… Sil… Le fusil … » grommela-t-il sans parvenir à réellement articuler.
Allez, ma belle. Attrape le fusil. Même si t’as pas entendu, aie au moins l’idée et le cran de le faire. Sinon, on se retrouve à la morgue demain matin, hein.
Brutalement, le dos de Jack heurta une table. Une douleur lancinante le fendit en deux, tandis qu’il commençait à tomber sur la surface en bois. Allez barbie. Tu grouilles ou tu dors là ? Que quelqu’un fasse quelque chose. C’est pas le bon jour pour crever.
Sujet: Re: To know him || Pv Jack Mar 11 Déc - 23:54
feat Jack & Sunshine
Sérieux? Vraiment? C'était QUOI, ce plan de merde? Franchement... les mecs et leur obsessionnel besoin de jouer leurs gros bras. Qui sera celui qui a le plus de testostérones? Ah bon sang... que c'était tellement nul de leur part. Ils ne pouvaient tout simplement pas admettre que leur pote venait de prendre une sacrée raclée parce qu'il l'avait bien mérité? Naaaaaaaaaah! Pensez-vous! Les mâles n'étant capable que de PEU de réflexion, la seule chose qui voyait c'était "moi devoir être plus gros nul de la soirée". Ouais... et après ça, les femmes pensent ne pas pouvoir vivre sans? Si on oublie leur capacité à nous faire des bébés et à ouvrir les boîtes de conserve... ils nous sont utiles en quoi, vraiment? Boooon après y a des exceptions. Faut toujours des exceptions à tout. Sinon, s'pas marrant. Vous savez ce qui était en revanche beaucoup moins marrant? De voir notre héros surprise se faire casser la figure par une bande de petit con sans réellement pouvoir intervenir. Je restais là, les yeux horrifiés. Parce que ouais, mine de rien, sur le coup j'étais légèrement tétanisée. Mes yeux rivés sur la scène, je me sentais tellement impuissante. Et qu'est-ce que j'étais en colère après ces deux crétins! Frapper UN homme alors qu'on était DEUX c'était d'un lâche!!! VRAIMENT!! Ils veulent jouer les forts mais au final ce n'était que des petits br*nleurs. Et moi, dans tout ça, qui restait comme une potiche et qui... de quoi hein? Alors que je râlais intérieurement sur mon impuissance, je voyais mon héros du soir me faire un signe. Pas le signe du "on se verra au paradis", mais celui qui voulait dire quelque chose mais que je ne semblais vraiment pas comprendre. Sourcil haussé, masque de perplexité moulé en plein dans la face, je regardais autour de moi. Je voyais des gens spectateurs, des chaises, un fusil, le patron, des verres et... oh... le... le fusil... Heu ouais... pourquoi pas. Le patron, d'ailleurs, m'encourageait l'air de dire "allez ma petite, s'ta faute donc tu prend s'te truc". Moi je voulais bien, après tout, c'était ça où je fonçais dans le tas avec mes petits poings de mouche. Ouais, avouez qu'une mouche s'pas impressionnant du tout. Alors qu'un fusil, c'est long, c'est large, et quand ça nous tombe dessus, on le sent. Et oui oui je parle toujours du fusil. Donc bon... le moment était venue. Déterminée, sûre de moi, j'attrapais donc l'arme à feu et le pointa en direction du méchant pas beau au couteau.
- Je vais tirer, atten... PAN. tion... Pas le temps de finir ma phrase que le coup était déjà parti. Oups. Boulette. Ce qui était boulette, c'était qu'avec le recul de l'arme, j'ai raté ma cible et que j'ai malencontreusement tiré dans la jambe de mon sauveur. DOUBLE OUPS. Désolée! m'excusais-je, tirant de nouveau, mais cette fois en visant le pied de l'assaillant. Ah bah quand même. Cri de fillette en perspective. Adjectifs peu flatteurs en mon encontre. Toujours était-il qu'il faisait moins son malin, ce pue du bec. Et dans tout ça? Oh bah les autres clients prenaient littéralement leurs jambes à leurs coups. Si si. De vrais lapins apeurés. Oh... de quoi avaient-ils peur, franchement? Dans un fusil, on ne pouvait mettre que deux cartouches et je venais de tirer deux fois. NO PANIC les gens. Levant les yeux au ciel, ainsi que le canon de l'arme, je prit un air désespéré. Oh c'est bon, je sais quand même me servir d'un fusil, pas la peine de ... PAN.fuir... oups. Merde. C'était quoi ça? Deux tirs. Je n'avais droit qu'à deux tirs. S'pas normal çaaaaaa! Le patron arriva aussitôt pour me retirer l'arme des mains comme si j'étais un vrai danger. Peuh. Et pendant ce temps, le barman qui faisait des galipettes dans les toilettes avec sa copine arriva soudainement, l'air complètement paumé. Bah ouais. Nous on ne joue pas au montagne russe, mais on se la joue mafia russe. S'cool non? Un petit signe de tête et il me comprit parfaitement! Brave petit gars. Lui et moi on se parle par télépathie, je suis certaine! Quoi, comment ça j'étais en plein délire? Nenon. Enfin soit. Monsieur Galipette s'en alla prendre mon sauveur par les épaules... et ... et... NON! Pas lui! L'autre!! précisais-je, levant une nouvelle fois les yeux au ciel. Comprenant donc son erreur, il attrapa celui qui avait été blessé à son pied et qui, d'ailleurs, pleuré comme un bébé... ou presque. Allez hop! Alea jacta es... ou... ouais bon bref! Hop! Dehors ce gros chouineur.
Mains derrière le dos, petite bouille innocente sur le visage, je m'approchais de notre blessé accidentel. Je me sentais un peu mal de l'avoir visé. En même temps, c'était un accident et c'était de sa faute. C'était lui qui m'avait incité à utiliser une arme, hein? On s'en rappel! Besoin d'aide?
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Sujet: Re: To know him || Pv Jack Lun 21 Jan - 14:08
Changement de personnage, et donc abandon du RP. J'archive.
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Sujet: To know him || Pv Jack 
Mar 20 Nov - 17:13
