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 allez viens, je t'emmène au vent ҩ California

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MessageSujet: allez viens, je t'emmène au vent ҩ California   allez viens, je t'emmène au vent ҩ California I_icon_minitimeMar 15 Jan - 13:16


California & Alekseï


▽ allez viens, je t'emmène au vent
Bon sang ce que cette journée avait été tranquille pour Alekseï... il s'était même presque ennuyé. Il faut dire que lorsque le brun ténébreux n'a pas de contrats et donc de personnes à tuer, il ne sait quoi faire à part traîner dans des bars miteux là où règne le chaos et les âmes perdues. Enfin, ce fut une journée où le russe a pu se reposer, c'était déjà bien. A ce rythme-là, s'il n'avait plus de temps pour lui, il allait vieillir beaucoup trop rapidement, chose qu'il ne voulait en aucun cas, quoi de plus banal remarque ? Après une matinée à rester chez lui à chouchouter son arme à feu dans une maison on ne peut plus moderne et où il fait bon vivre, le russe se déplaça jusque dans les rues sombres de Londres qui à l'époque étaient bondées de touristes de toutes nationalités qui s'émerveiller devant n'importe quoi, pour finalement aller dans un pub qu'il connaissait bien et surtout où il était connu. Là-bas, on dit de lui qu'il n'est qu'un simple robot incapable d'éprouver un sentiment autre que celui de la colère. Cela ne le dérangeait pas qu'on pense ça de lui, à vrai dire, il s'en foutait royalement. Il était connu et respecté, c'est tout ce qui lui importait. Une fois dans ce pub plus fantomatique vue les épaves qui traînaient là-dedans qu'accueillant, California pris place dans son esprit. Oh non, pas elle... Bien que Beliakov trouve cette femme à son goût, c'est une personne bien trop désagréable. Il l'a sauvé et c'est à peine si elle l'a remercié, quel culot. Ce que voyait Aleskeï par remercier, c'était qu'elle accepte de boire un verre avec lui et que peut-être, par la suite, elle accepte de venir chez lui, juste histoire de discuter plus tranquillement... ou pas. Si elle ne voulait pas, il allait le lui imposer. Le garçon savait pertinemment qu'il lui plaisait et qu'elle ne pouvait donc pas refusée bien longtemps de l’accompagner dans un bar. Entre eux deux se jouait un jeu comme celui du chat et de la souris, ils se désirent et pourtant ne veulent pas l'avouer, faute de fierté.

C'est alors pris d'une folie qu'Alekseï se leva d'un bond et se dirigea presque machinalement vers l'immeuble où habitait California. Certes, elle ne lui avait jamais donnée son adresse mais il s'avère que le tueur à gage l'ait déjà suivi. Il est tellement facile pour lui de suivre quelqu'un, Alekseï sait se faire discret contrairement ce que certaines personnes pourraient penser. Bon, par contre, la porte de l'immeuble était bel et bien fermée et résultat il devait attendre la jeune-femme devant le bâtiment, ce qui ne le gêna pas vraiment et puis si quelqu'un venait lui causer des problèmes, il réglerait ça en moins de deux. Effectivement, Aleks avait son arme avec lui, il l'a toujours avec lui. C'est comme son porte bonheur, remarque, ça l'est peut-être. Voilà que sur les coups de 18h30, California montra le bout de son nez. Toujours aussi séduisante remarqua le russe. Il ne pouvait s'empêcher de la dévorer des yeux lorsqu'il la voyait, elle était parfaite à ses yeux, quoiqu'un peut trop colérique à son goût. Dès l'arrivée de sa belle, son visage d'habitude renfermé se transforma en celui du séducteur né. Il savait s'y prendre avec les femmes et d'ailleurs, il n'eut pas à faire du chantage bien longtemps pour qu'elle accepte de prendre un verre avec lui.

C'est donc une fois à l'intérieur d'un bar assez chic -car Alekseï ne comptait pas emmener la jolie brune dans un de ces pubs qu'il avait plus l'habitude de fréquenter- que tout allait commencer. Comme à son habitude, il allait jouer au parfait gentleman avec elle. Bien qu'il soit un tueur à gage, ça ne lui empêche pas d'être attentionné avec les femmes qu'il convoite. « Je suppose que tu veux boire quelque chose ? Je te rassure, c'est moi qui paye alors tu peux faire une petite folie si tu en as envie, c'est cool pas vrai ? » En fait non, il n'était pas très délicat mais au moins, il allait payer. Alekseï savait parfaitement que California ne supportait pas son air supérieur qu'il prenait avec tout le monde et c'est justement ce qu'il s’apprêtait à faire. Bizarrement, plus il pouvait se faire détester et plus il en était ravi. Il ne voulait pas gâcher cette soirée bien au contraire, mais juste la pimentée un tout petit peu. « Toujours pas prête à me remercier ? Après tout, j'ai agi comme un vrai héros, tu me dois une fière chandelle, tu le sais ça j'espère ? » Vu l'expression sur le doux visage de California, elle allait le remettre en place ou alors, elle allait éviter le sujet et passer à autre chose. Le jeune-homme était heureux d'être ici, avec elle, elle égayait sa journée, bien qu'elle ne soit pas très douce avec lui, remarque tant mieux, les filles douces n'ont jamais été son truc. Non, California était parfaite, pile comme il les aimait : explosives et sensuelles.
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California G. Dixon

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MessageSujet: Re: allez viens, je t'emmène au vent ҩ California   allez viens, je t'emmène au vent ҩ California I_icon_minitimeMar 15 Jan - 15:13




Allez viens, je t'emmène au vent.

« SON SOURIRE, SON REGARD, SON ALLURE. TOUT CHEZ LUI ME DEBECTE. ET POURTANT, IL ME HANTE ET M’OBSEDE COMME LE PLUS PROFOND DE MES SONGES INAVOUES.»
Big Ben venait de sonner 18h lorsque la jolie brune dévalait les marches du Palais de Justice. Emmitouflée dans son grand manteau gris, elle tentait vainement d’échapper à la morsure du froid. Descendant rapidement, elle s’engouffra dans le premier taxi qui passait à proximité. Hors de question d’attendre son chauffeur avec un temps pareil, elle aurait pu geler sur place le temps que ce dernier arrive. Donnant l’adresse au chauffeur, la jeune femme s’installa plus confortablement dans son siège. Lassée de sa journée, Cali posa sa tête contre le carreau gelé et contempla le paysage qui défilait sous ses yeux. L’hiver était bel et bien arrivé à Londres et de nouveaux flocons commençaient déjà à descendre du ciel. Elle se mit alors à sourire, observant la douce chute de ces derniers qui, à peine le sol touché, disparaissait comme s’ils n’avaient jamais existé. Combien de personnes pouvaient être comparés à ces derniers ? Combien de nouveaux arrivants ne passaient pas une seule journée à Londres avant de rejoindre la Tamise ou d’être jetés quelque part ? La ville n’était plus ce qu’elle était. Désormais c’était une sorte de piège à loup géant, capable de se refermer à n’importe quel moment. Cali connaissait la chance que lui procurait son statut et sa famille mais cela ne l’empêchait pas d’être toujours sur le qui-vive. Le Glock 17 caché dans son sac en était d’ailleurs le parfait témoignage. Dans ce monde désormais, on n’était jamais trop prudent. La voiture ralentit peu à peu et la voix du chauffeur la sortit de ses pensées. Payant la course de ce dernier, la jolie brune sortit du taxi tout en cherchant ses clés. L’échine baissée, elle avança jusqu’à l’entrée de son immeuble, toujours dans le but de trouver ses maudites clés. Au vu du quartier chic dans lequel la demoiselle vivait, elle ne prêtait jamais réellement attention aux alentours, sachant pertinemment qu’il ne risquait pas de lui arriver grand-chose ici. Cependant, elle aurait certainement pu envisager toutes les possibilités hormis celle-ci.

A quelques mètres seulement du porche, l’américaine releva les yeux sur l’entrée de l’immeuble. Mais ce qu’elle vit la surpris tellement que son trousseau tomba à terre. Se hâtant de le rattraper, elle tenta de reprendre toute la constance dont elle était ordinairement dotée. Non mais sans déconner, qu’est-ce qu’il foutait là celui là ?! Il faut avouer qu’Alekseï était bel et bien la dernière personne qu’elle aurait aimé voir squatter devant chez elle. Elle se demanda d’ailleurs comment se dernier avait réussi à avoir son adresse mais qu’importe. Un court instant, la jolie brune se demanda si elle ne devait pas sortir son arme mais après tout, s’il lui avait sauvé la vie il y a de ça quelques mois, pourquoi voudrait-il la tuer aujourd’hui ? N’empêche, c’était tout de même très étrange qu’il se point comme une fleur devant chez elle. Oui, on peut amplement l’avouer, Cali était légèrement parano sur les bords mais on ne peut pas lui en vouloir vu son poste. Ce fut donc de la manière la plus naturelle possible qu’elle s’approcha du grand brun. Cependant le regard de prédateur qu’il posa sur elle lui glaça le sang. Elle eut un court instant l’impression d’être une pièce de viande face à un lion affamé. Mais ce qui l’étonna d’avantage, c’est cette chaleur douce qui lui remonta le long du dos. Alors oui, elle détestait sa manière de la contempler mais elle aimait aussi ce côté animal, comme s’il se fichait éperdument de ce qu’elle pouvait penser. Légèrement sado sur les bords dirait-on. Elle le haïssait de toute son âme mais le dévorait tout autant comme une flamme ardente lui léchant les entrailles. Parfois elle en venait à se demander si elle était normale. Etait-ce possible de détester quelqu’un à se point et de le vouloir tout autant dans son lit ? Surement pas. Elle en était donc arrivée à la conclusion qu’une case devait être mal placée quelque part. Arrivée à sa hauteur, la jolie brune écouta tout le baratin que celui-ci lui sortit et elle finit par accepter sa proposition.

Ce fut donc de cette manière qu’elle se retrouva dans un bar chic en compagnie du grand ténébreux. Tout le long du trajet, elle se demanda pourquoi elle avait accepté son invitation. Etait-elle suicidaire au point de vouloir côtoyer le fruit défendu ? Parce que oui, c’est exactement ce qu’Aleks était à ses yeux. Il lui avait sauvé la vie et ce simple fait l’énervait au plus au point tout bonnement parce que la chère Dixon détestait être redevable surtout face à un type tel que lui. « Je suppose que tu veux boire quelque chose ? Je te rassure, c'est moi qui paye alors tu peux faire une petite folie si tu en as envie, c'est cool pas vrai ? » Les paroles du russe la sortirent soudain de ses pensées et elle ancra son regard de fauve dans les prunelles de ce dernier. Argh. Il commençait déjà à lui taper sur les nerfs. La demoiselle avait parfaitement de quoi se payer le bar en lui-même mais ce cher monsieur lui offrait gentiment la possibilité de faire « une folie ». Décidément, il était doué pour tout faire de travers. Cependant, il l’invitait pour ce soir donc elle ne dirait rien sur son comportement machiste. « Ce sera un Black Spider pour moi. » Autant rester dans le cocktail chic plutôt que de finir complètement torchée avec un mec pareil. Elle lui offrit alors un sourire, le premier de la soirée. Certes il l’agaçait mais elle savait encore être polie. « Toujours pas prête à me remercier ? Après tout, j'ai agi comme un vrai héros, tu me dois une fière chandelle, tu le sais ça j'espère ? » Mais soudainement, après les paroles de ce dernier, toute trace de sourire disparut de son visage. Elle encaissa chaque mot avec tact, préférant serrer ses mâchoires plutôt que de lui en mettre une directement. Car, à moins de ne pas parler le même langage, il était clairement en train de lui faire une proposition indécente. Cali tenta vainement de reprendre son calme mais avec le caractère explosif dont elle avait hérité, c’était peine perdue. « Ce jour là, je ne t’ai nullement demandé de me secourir. » Sa voix était froide, tranchante. D’un geste habituel, elle replaça l’une de ses mèches brunes vers l’arrière avant de poser de nouveau son regard sur le brun. « Si tu cherchais une pauvre fille esseulée qui te regarderait tel un Dieu vivant tout en te remerciant milles fois d’être né, je crois que tu t’es trompé de fille. T’as pas tapé à la bonne porte, désolée. » Cette fois-ci son sourire se fit plus sincère, comme-ci elle était amusée par la situation. C’est clair qu’elle n’était pas réellement la princesse des contes de fées qu’il fallait secourir du dragon solitaire. Des attentats, elle en avait déjà vu et celui là ne serait surement pas le dernier.


Alekseï I. Beliakov & California G. Dixon

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MessageSujet: Re: allez viens, je t'emmène au vent ҩ California   allez viens, je t'emmène au vent ҩ California I_icon_minitimeSam 19 Jan - 16:04


California & Alekseï


▽ allez viens, je t'emmène au vent
Ce bar ne disait vraiment rien à Alekseï qui préférait de loin ces petits pubs miteux de Londres. Ici, trop de bonne ambiance régnait, comme si le temps s'était arrêté pour que chaque personne se trouvant ici puissent oublier ce qui était en train de se passer dans l'ex charmante petite ville. La bonne humeur, Aleks n'aimait décidément vraiment pas ça. Pour lui, ce sentiment n'était qu'une basique invention de l'homme pour rendre le monde plus beau. Or, le jeune russe ne se souvenait pas avoir vécu un réel moment de bonheur durant toute sa vie, même avant ses huit ans. Tout bonheur n'est que mensonge. Enfin bref, il ne devait pas se plomber le moral, pas devant California. Comment pouvait-on expliquer ce qu'il ressentait pour cette femme ? C'était à vrai dire inexplicable. De l'amour ? Non. Mais une attraction, oui. Pour lui, elle était tout ce dont pouvait désirer un homme. Du caractère, de belles formes, des expressions on ne peut plus charmantes... il devait bien avouer que c'était la première fois qu'une demoiselle l'attirait autant. Mais malgré ce qu'il pensait intérieurement de la jolie brune, extérieurement, il paraissait ne pas s'intéresser à elle, il était bien plus occupé à regarder toutes les autres jolies filles présentent dans le bar que California. Bien sûr, il s'agissait de la rendre jalouse, il fallait juste que ça marche. En attendant, Alekseï s’attarda sur les vêtements des gens. S’ils avaient chacun trois couches de pulls, lui n’avait qu'un basique t-shirt noir et une veste certes d’hiver mais rien de plus. Bon, et une écharpe mais ça, c’était plus pour se donner un genre que pour avoir chaud. Il en fallait bien plus au garçon pour avoir froid. Il avait vécu en Russie et là-bas, il ne fait pas vraiment très chaud, surtout en hiver. Une fois de plus, le fait de ne pas être habillé plus chaudement le rendait à ses yeux différents et il n’en était pas peu fier. Cette manie qu’il avait prise de toujours être différent des autres pouvait vite devenir insupportable. D’ailleurs, c’est une des choses que California ne supportait pas. Et si ce besoin d’être différent était dû à son traumatisme de gamin ? Alekseï ne s’était jamais fait remarquer avant, peut-être le regrettait-il à présent ? Décidément ce soir, il n’allait pas réussir à garder le moral.

Soudain, la voix de la charmante créature près de lui le ramena à la réalité. « Ce sera un Black Spider pour moi. » Black quoi ? Si California prenait ce genre de boisson, c’était sûrement pour rester dans le côté chic du bar. Alekseï trouvait ça pathétique. Se sentir obligé de prendre quelque une boisson avec un nom ridicule tout ça pour le paraître... C’est donc sans rien dire pour une fois qu’il alla commander les boissons. Un Black Spider donc et un bourbon. Ce n’est pas parce qu’il était dans un bar classe qu’il allait se refuser un bon petit bourbon. En effet, le grand ténébreux était un véritable amateur de bonnes boissons fortes. La brune lui avait souri, enfin. Il n’attendait que ça depuis le début de cette soirée, qu’elle lui sourit et voilà que ça venait d’arriver. Quelle mouche l’avait pour qu’elle agisse de la sorte ? Alekseï fut presque choqué, il ne s’attendait vraiment pas à un sourire de sa part. Or, ce sourire disparu très rapidement, trop rapidement à son goût. Sa deuxième prise de paroles ne lui avait pas réellement fait plaisir. Aleks admirait la façon dont elle arrivait à canaliser son envie de lui jeter son cocktail en pleine figure, vraiment. « Ce jour là, je ne t’ai nullement demandé de me secourir. » Essayait-elle de lui faire comprendre qu’elle regrettait qu’il l’ait sauvé de ces sales types ? Ce qu’elle pouvait être dure avec lui. Le pire, c’est qu’il aimait ça, était-il masochiste ? Possible. L’intonation avec laquelle elle venait de lui parler était on ne peut plus froide et pourtant, Alekseï aurait pu en rire. Se rapprochant dangereusement de son magnifique visage, California se méfia. Remarque, elle était toujours en train de se méfier de lui. Il ne lui voulait pourtant aucun mal et elle le savait. « Mais tu en mourrais d’envie. » Les lèvres du jeune-homme étaient plaquées contre l’oreille de California qui ne bougeait plus. Il venait de dire ces quelques mots avec sensualité, non pour essayait de l’amadouer mais plutôt pour la séduire, tout simplement. Maintenant, soit cela allait passer, soit casser. Alekseï la désirait, plus que tout. Il considérait le charme de Dixon comme du poison, il ne pouvait s’empêcher de la regarder telle une proie mais ça, ce n’était qu’un des nombreux effets que causait le charme de la jeune femme sur lui.

Ce visage d’ange… Alekseï ferait n’importe quoi pour le toucher ne serait-ce qu’une micro seconde. Mais il savait pertinemment que California ne le laisserait pas faire et le ridiculiserait sûrement en le giflant, chose qu’il n’apprécierait guère. « Si tu cherchais une pauvre fille esseulée qui te regarderait tel un Dieu vivant tout en te remerciant milles fois d’être né, je crois que tu t’es trompé de fille. T’as pas tapé à la bonne porte, désolée. » Le visage impassible, le jeune russe ne broncha pas face à cette remarque désobligeante. Il se contenta seulement de boire quelques gorgées de bourbon. Cette manière qu’il avait de se foutre de tout le rendait encore plus agaçant. A croire qu’il aimait ça, être agaçant. De ses yeux étrangement bleus, voire limpides, Aleks toisait California. Non en fait, comme à son habitude, il la dévorait du regard, elle allait certainement prendre l’habitude qu’il l’a regarde comme ceci mais pour le moment, cela avait l’air de la déconcentrer et c’était tant mieux. Toutefois, la belle brune sourit d’une façon cette fois plus amusée. Ces sautes d’humeurs avaient tendances à irriter Alekseï. Est-ce que lui aussi était comme ça ? Si oui, il devait être insupportable. « Je n’en demande pas tant, California. Je ne te proposais rien de déplacé… enfin je crois. Ce que tu peux être susceptible, il faudrait que tu arranges ça, je te jure. » Et encore de la provocation, le jeu préféré d’Alekseï. Qui aime bien châtie bien, non ? Eh bien voilà, c’est exactement ce que notre homme était en train de faire. Oui, il la critiquait ouvertement mais c’était juste histoire de l’énerver encore un peu plus. Elle était susceptible, c’est vrai mais c’est ce qui faisait son charme, aux yeux d’Alekseï, elle était parfaite.
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MessageSujet: Re: allez viens, je t'emmène au vent ҩ California   allez viens, je t'emmène au vent ҩ California I_icon_minitimeSam 19 Jan - 22:25




Allez viens, je t'emmène au vent.

« SI TU JOUES, C'EST JUSQU'AU BOUT. ALORS PRENDS UN FLINGUE ET COMPTES JUSQU'A TROIS. TU PEUX VOIR MON COEUR BATTRE. JE SUIS TERRIFIÉE MAIS JE NE PARTIRAIS PAS. JE SAIS QUE JE DOIS RÉUSSIR CE TEST ALORS APPUIES JUSTE SUR LA GÂCHETTE.»
La jeune femme observa les alentours avec son air habituel, son regard de fauve analysant chaque personne se trouvant dans ce lieu. Il y avait de nombreuses demoiselles toutes en robe extra courte et maquillées à l’extrême. Décidément, la jeune femme était totalement à leur opposé. Alors certes, il lui arrivait tout de même de porter des tenues plutôt osées ou des robes de soirée mais elle ne se ramenait jamais en bande, tels des vautours à la recherche d’une proie facile. California soupira, exaspérée par ce genre de comportements sachant pertinemment qu’en un seul claquement de doigt elle pourrait aisément rayer ces dernières de la carte de Londres. A ses yeux, elles ne représentaient rien d’autre que des poules de luxe qu’il valait mieux éradiquer pour le bien de tous. Cependant elle n’en fit rien, gardant ses idées sombres pour elle-même. Relevant l’échine, elle ancra son regard d’or dans les prunelles limpides de son interlocuteur. Alekseï était tout bonnement un personnage indescriptible. Il était si agaçant et si attirant à la fois qu’elle hésitait à chaque seconde entre le fait de le gifler et l’envie folle de se serrer contre lui. Cependant sa fierté légendaire l’empêchait de prendre l’une ou l’autre des deux solutions. Au bout de quelques instants, la jolie brune constata que le russe lorgnait sans une once de honte les jeunes femmes présentes dans la salle. Cali fronça les sourcils et posa l’une de ses mains sur la table, tapotant cette dernière du bout de ses doigts. « Tu sais, si je te dérange, tu peux parfaitement me le dire. » Oui en vérité, elle venait d’être piquée au vif. Jalouse ? Surement mais elle n’avait que faire de ce que pouvait penser le brun de sa réaction. Après tout, elle avait gentiment accepté son invitation, la moindre des choses était donc de faire un minimum attention à elle.

La jeune femme le vit alors tiquer sur le nom de sa boisson et elle le regarda s’éloigner vers le bar, un délicieux sourire déposé sur ses lèvres. Durant ce court laps de temps d’absence, la jolie brune put constater que les minettes à l’autre bout du bar fixait Aleks avec une étrange intensité. Chose qui lui déplut très fortement. Leur lançant un regard noir qui en disait long sur la situation, la mafieuse détourna le regard, contemplant la neige qui commençait à tomber à l’extérieur du bar. La douce chute des flocons lui calma peu à peu les nerfs, juste à temps avant qu’Aleks ne revienne à la table avec leur commande. Elle le remercia rapidement d’un signe de tête avant d’apporter délicatement le verre à ses lèvres. Intérieurement, la jeune femme se mit à sourire en voyant le verre de bourbon. Il est vrai qu’elle l’avait plutôt imaginé trinquer à la vodka pure mais étrangement, ce dernier venait de marquer un point. Posant son cocktail sur la table, elle encra alors son regard de fauve sur ce dernier. « Au passage et juste pour ton instruction, un Black Spider est fait à base de vodka et de triple sec. » Provocation quand tu nous tiens. La jolie brune reprit une gorgée du liquide ambré avant d’ajouter d’une voix plus douce et amusée. « Même si je reconnais que celle qu’ils servent ici est bien moins bonne qu’en Russie. » L’ambiance était bien plus détendue que quelques secondes auparavant, surement parce que la jeune femme venait d’abaisser quelques barrières. Cependant, elle le vit se rapprocher d’elle à une vitesse presque inquiétante. On aurait pu comparer ce moment à un prédateur fonçant sur une proie sans défense. Aussitôt la jolie brune se raidit sur sa chaise et attendit patiemment la suite des évènements. Autant dire qu’il se retrouva bien trop près de son corps à son goût. « Mais tu en mourrais d’envie. » Elle perçut faiblement le souffle de ce dernier contre son cou et un long frisson brûlant lui parcouru l’échine. Sans s’en rendre compte, Cali ferma les yeux sous l’intensité de la voix de son interlocuteur. Après un bref instant d’absence, l’américaine rouvrit les yeux et ancra son regard doré dans celui du russe. Il n’avait aucunement le droit de lui faire autant d’effet, ce devait même être puni par la loi de telles choses. Blessée dans son amour propre du fait d’avoir flanché un court instant, la jeune femme se redressa légèrement sur son siège, préférant éviter le sujet.

Ayant enfin reprit la pleine possession de ses moyens, la belle brune reprit son apparence de femme inaccessible et intouchable. Elle ne pouvait décidément pas se permettre de baisser sa garde devant le premier mec qui lui sauvait la vie. C’était tout bonnement impossible. Et surtout face à lui. Au fond quasiment tout chez lui la répugnait et pourtant, elle devait bien avouer qu’elle le désirait tout autant. C’était surement à cause de ça, qu’elle le dénigrait autant et qu’elle semblait si dure avec ce dernier. Surement parce qu’au fond Cali s’en voulait d’être aussi faible face à un être pareil. Après tout, avec le physique et le charisme qu’il possédait, il pouvait surement soulever n’importe quelle fille dans cette foutue ville mais non, monsieur s’entêtait. En clair, elle le haïssait car il ne faisait rien pour l’aider dans sa propre lutte intérieure. La jeune femme savait pertinemment que si elle tombait dans ses bras, ce ne serait qu’une question d’autodestruction et elle ne voulait pas vivre ça, aussi bonne fut la chute. Reprenant une gorgée de son cocktail, elle tenta de remettre ses idées en place, pensant seulement à l’alcool qui lui brûla la gorge. Sous les yeux limpides de son interlocuteur California tenta de ne pas flancher, gardant son allure fière, le défiant tout bonnement du regard. « Je n’en demande pas tant, California. Je ne te proposais rien de déplacé… enfin je crois. Ce que tu peux être susceptible, il faudrait que tu arranges ça, je te jure. » La jeune femme se mit à sourire, ce qui étira ses yeux, lui donnant un air de chat. Ses prunelles d’or s’encrèrent dans le regard bleu d’Aleks avec une telle intensité que cela pouvait en devenir troublant. Si ce dernier voulait jouer, il allait être servit. Il connaissait peut être les ficelles de la provocation mais California en était la reine. Il était hors de question qu’il remporte une autre bataille. De ce fait la jeune femme n’aboya pas comme à son habitude. Elle se pencha simplement sur la table avec une lenteur tout à fait calculée et s’arrêta à quelques centimètres seulement du visage d’Aleks. Laissant le silence s’installer, elle attendit patiemment que les secondes s’écoulent, le faisant sagement maronner. Ce ne fut qu’à ce moment que la jolie brune ouvrit une nouvelle fois la bouche. Sa voix était beaucoup plus posée et sensuelle qu’auparavant. Dans un murmure, les mots s’échappèrent doucement de ses lèvres. « Avec le temps, tu apprendras que la susceptibilité des Dixon est légendaire... » Sur la fin de sa phrase elle se rapprocha juste assez pour le frôler un court instant. Juste assez en vérité pour lui laisser le temps de croire un bref moment qu’il aurait pu se passer autre chose. Un délicat sourire étira ses traits le temps qu’elle retrouve sagement sa place. Reprenant son cocktail, elle fit tourner le liquide ambré entre ses doigts avant de trinquer dans sa direction et d’avaler une nouvelle gorgée.


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MessageSujet: Re: allez viens, je t'emmène au vent ҩ California   allez viens, je t'emmène au vent ҩ California I_icon_minitimeDim 20 Jan - 13:05


California & Alekseï


▽ allez viens, je t'emmène au vent
Dehors, la neige recommençait à pointer le bout de son nez et il faut croire que les flacons qu’Alekseï pouvait percevoir à travvers les quelques fenêtres du bars l’intéressait bien plus que toutes ces pimbêches habillées plus court que n’importe quelle femme raisonnable. Bien que ces femmes lui paraissaient totalement idiotes avec leurs talons aiguilles tout simplement trop hautes pour elles, il les trouvait charmantes, pas autant que California, mais tout de même. Le regard de braise de celle-ci le fit redescendre sur terre une fois de plus, ce qu’il aimait quand elle le regardait comme ça et Dieu seul sait que ces moments étaient rares. « Tu sais, si je te dérange, tu peux parfaitement me le dire. » Bingo, ça avait marché. Mademoiselle Dixon était jalouse, ce qui rendit Alekseï une fois de plus fier de lui. Décidément, il la connaissait de mieux en mieux, elle devrait se méfier. California avait bien fait de faire cette remarque. Aleks venait tout bonnement d’être plus qu’impoli, lorsque l’on invite quelqu’un, on ne s’occupe pas des autres. D’autant plus qu’il ne s’agissait pas de n’importe qui. « Saches que tu ne me dérangeras jamais. D’ailleurs, tu dois t’en douter. » Le russe essayait de se rattraper comme il le pouvait et d’ailleurs, il se sentait à ce moment pathétique. Cette femme lui faisait perdre tout ses moyens, elle le rendait impuissant ce qui lui, le rendait fou. Si seulement il pouvait l’oublier en un claquement de doigt, tout aurait été plus simple. Mais non, il ne pouvait pas l’oublier, son esprit le refusait, il s’amusait à le torturer.

Si Alekseï était allé commander les boissons au bar, il avait pu apercevoir ces jeunes-femmes qui l’avaient regardée étrangement, comme s’il n’était pas humain mais plutôt un fauve extrêmement gracieux, ce qu’il était à vrai dire. Bien qu’il soit vêtu entièrement de noir, sa démarche était une des plus sensuelles et des plus félines, ce qui provoquait de nombreux regards envers le garçon. Apparemment, si cela avait plu à Aleks, California n’avait pas trouvée ça drôle et elle venait de dévisager le groupe de filles. Au retour du tueur à gage aux côtés de la brune, celle-ci amusée répliqua à Alekseï que le Black Spider n’était autre qu’un cocktail surtout à base de vodka. Vraisemblablement, la jeune-femme voulait jouer au jeu de la provocation. Ou bien à la loi du plus fort, il ne fallait pas qu’elle s’attende à gagner face à lui, le mafieux est un grand joueur et n’aime pas perdre. « Même si je reconnais que celle qu’ils servent ici est bien moins bonne qu’en Russie. » C’est sûr que ce n’était certainement pas à Londres que l’on allait trouver la meilleure vodka. La Russie, c’était pour Alekseï la mère de la vodka, cet alcool là-bas était comme sa boisson de prédilection, il n’y a que dans son pays natal qu’il appréciait vraiment en boire. Voilà pourquoi il se retrouvait à boire un bourbon en Angleterre. Mais les paroles de California venaient de l’intriguer. Il n’avait jamais entendu parler de ce cocktail et voulait donc le goûter. C’est donc sans un mot qu’il pris le verre de la jeune-femme entre ses mains pour y tremper ses lèvres. Il espérait pour elle qu’elle ne le craigne pas sinon… eh bien sinon tant pis pour elle. De toute façon, que pourrait-elle bien dire ? Elle était attirée par lui et donc, cela ne devrait pas la gêner qu’Aleks goûte son cocktail. S’il le faisait, c’est parce qu’il voyait que l’ambiance était plus tempérée entre les deux. En fait, il commençait à se détendre près de California et cela avait l’air d’être réciproque. Cependant, lorsqu’il s’était approché d’elle plus rapidement que prévu, il senti que l’américaine perdait le contrôle de son corps. Le souffle chaud qui l’avait frôlé lui avait fait fermer les yeux, son souffle s’était légèrement accéléré… Oui, Alekseï avait pris le temps de tout remarquer. « Tout va bien ? » Tout en disant ces mots, le jeune-homme avait délicatement posé sa main sur la joue de California pour lui caresser le plus sensuellement possible la joue, il la désirait d’une force… C’était inimaginable. Si le beau brun lui posait cette question, c’était juste histoire de lui faire remarquer qu’il lui plaisait. Entre eux s’était installé un jeu de séduction et Alekseï adorait ça. Enfin il pouvait s’amuser un peu sans qu’elle ne le rejette. Mais bien évidemment, la jeune-femme reprit très rapidement son sérieux, quitte à passer pour une personne sans sentiments. Ce qui n’étonna pas Alekseï.

Le garçon, tout en buvant une gorgée de son bourbon, se demandait sans savoir pourquoi, ce qu’elle pouvait penser de lui. Etait-il à son goût ou bien est-ce qu’il la dégoûtait ? Il espérait que non car il faisait tout pour paraître agréable, enfin presque tout. Il ne pouvait s’empêcher de la provoquer, c’était un jeu auquel il adorait jouer et dont il ne pouvait pas se passer. Il est né avec ce don d’énerver les gens, on ne peut plus le changer. Du côté d’Alekseï, il se disait la trouvait parfaite, ce qui n’était pas totalement faux mais en même temps, il la haïssait. Il détestait sa façon de vouloir paraître impassible alors que tout deux savaient pertinemment qu’elle n’était pas insensible au charme du russe. Alors qu’il la regardait de ses yeux limpides, California se contenta de le défier du regard, il n’arrivait pas à percevoir la moindre émotion dans les yeux de Dixon, ce qui l’agaça. Comment pouvait-elle être aussi sérieuse ? Après la dernière réplique qu’avait lancée Alekseï, celle-ci sourit de nouveau. Qu’elle était belle lorsqu’elle souriait. Tous les efforts qu’elle avait alors faits pour paraître intouchable un peu plus tôt venaient de s’évaporer pour laisser place à la bonne humeur qui allait contaminer Alekseï qui ne pu s’empêcher à son tour de sourire face à une si belle créature. Bam. Il était troublé, ne savait plus quoi dire, aucun mot ne voulait sortir de sa bouche, il était comme paralysé. Paralysé par sa beauté d’un coup, sans comprendre pourquoi. Le pire dans tout ça, c’est qu’il venait clairement de faire comprendre à California qu’il n’attendait qu’une chose : le jeu. Bien qu’il n’ait toujours pas retrouvé la parole, ce qui allait suivre n’allait pas l’arranger. La jeune femme alors changée à ce moment-là en une séductrice hors-paire se pencha vers notre homme qui ne broncha pas, il se contenta seulement de la toiser du regard, la bouche entrouverte. En lui, tout était explosif, enfin il allait pouvoir goûter à ses lèvres. « Avec le temps, tu apprendras que la susceptibilité des Dixon est légendaire... » Elle dit ça avec une telle sensualité qu’Alekseï cru tomber de son tabouret. Le souffle de la mafieuse avait chatouillé les lèvres de notre beau russe, qui n’attendait plus qu’une chose. Leurs lèvres se frôlaient, Alekseï n’osait bouger, de peur qu’elle recule et tout d’un coup, sans qu’il ne fasse un geste brusque ou quoi, elle reprit sa place. Le verre de Black Spider en main, elle trinqua dans la direction d’Aleks qui était plus frustré que jamais. « C’est mal de jouer avec les sentiments des gens, chérie. » Parfaitement, il venait de l’appeler chérie. Si elle voulait jouer à ça, alors ils allaient jouer. Sur ces mots, Alekseï eut le sourire dont lui sel possédait le secret, celui qui en faisait tomber plus d’une. Ce fameux sourire en coin qui le qualifiait tant : à la fois mystérieux, arrogant et séducteur. A ce stade là, il aurait été prêt à tuer pour séduite California. « Je n’ai pas encore eu le temps de dire à quel point tu es magnifique ce soir, California. » Effectivement, il l’avait pensé à plusieurs reprises mais jamais il ne s’était exprimé. Si la soirée venait à peine de débuter, elle promettait d’être parfaite.
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