Quand Paris tuait, il n’éprouvait rien, ni horreur, ni peur, ni satisfaction ou excitation particulière. Le crime n’était pas une chose qui avait permit au jeune homme de s’affirmer ou de trouver qui il était, il n’avait rien à prouver, rien à espérer d’autre que de pouvoir tuer toutes ces personnes sans jamais avoir d’ennuis et empocher son argent. Des armes partout, accrochées au mur, posées de ca et là. Il y avait de tout, des cartouches, des holsters, des lasers, il y avait aussi des armes blanches, mas beaucoup moins. Des grenades, des autres explosifs faits pour dégager de la fumée dense. Il n’y avait que lui et ses coéquipiers qui avaient la clé, parce que cette pièce assez grande servait aussi de dépôt pour la revente d’armes. Paris glissa un couteau dans la doublure de sa manche, et regarda par la fenêtre d’un œil avisé. Il ne s’était jamais fait braquer, personne n’échappait jamais à son attention, non jamais personne. Mais elle l’avait fait, elle cette fille qui ressemblait tellement à Lany. Elle s’appelait Lena pour la coïncidence, Lena Collins. Mais c’était le passé, au moins il était certain que cette femme n’était pas la mère de sa défunte épouse. Alors il avait cherché son adresse, avec tous les moyens qu’il avait, il fallait dire que cela avait été un jeu d’enfant. Et étrangement, il se sentait calme et serein, il n’avait pas envie d’être violent, mais il préférait s’armer jusqu’aux dents. Paris changea les cartouches de son pistolet et en prit deux autres qu’il glissa dans les deux holsters de sa ceinture, qu’il prit soin de cacher sous sa veste. Chose évidente : Ses habits trahissaient beaucoup trop d’où ils venaient, pas beaucoup de personnes portaient d’habits couleur argents sur eux à Londres. Alors il avait fait sobre il s’était fait faire des costumes noirs aux bords argent sur mesure, avant de partir. Tuer oui, avec classe encore mieux.

Paris avait fouillé dans les poches de sa veste pour prendre ses clés de voiture puis s’était avancé rapidement pour déboucher à l’extérieur. L’air était froid, et Evenston pensa qu’il était un enfoiré de première, il ne se privait de rien, vu la magnifique Lamborghini Gallardo noire qu’il s’était payé, vitres teintées en prime. Le jeune homme s’installa au volant, puis démarra au quart de tour, faisant crisser les pneus sur le gravier. Paris baissa au minimum le son de la musique et une fois arrivé le criminel se gara assez loin de l’endroit où Lena devait habiter d’après les coordonnées. Respirer lentement. Ne faire aucun bruit, histoire de ne pas tout faire rater et d’éviter la crise de panique. Le jeune tueur tourna la tête en silence, les bras tendus et l’arme pointé vers la source de lumière vers laquelle il se dirigeait. Un néon en passe de s’éteindre, clignotait de manière saccadée au dessus de sa tête à présent. Plus que quelques mètres. Il décida alors de ranger son arme, il ne voulait pas la blesser, si cela se trouvait, elle n’était qu’une voleuse de pacotille, vu l’endroit où elle vivait. Il décida de faire court, bien qu’il se trouva dans le couloir, il passa par une fenêtre voisine pour passer par celle de Lena et s’introduire dans son appartement. Agile, il se fondait avec le mur, dans la nuit et escaladait la facade. En deux mouvements il avait réussit à crocheter la fermeture de la fenêtre et à se retrouver dans ce qu’il pensa être le salon de Lena. Une ombre quelque part, il le sentait. Mais qui était cette fille ? Catwoman ? Qu’a cela ne tienne il restait vigilant, il avait plus d’un tour dans son sac. Soudain il entendit une respiration, ce fut le souffle de trop et avant qu’elle n’ait le temps de dire ouf, il se retourna et la plaqua au mur, son bras soutenant fermement sa gorge. « Qui est-tu ? Qu’est-ce que tu es venu faire chez moi ? » , demanda-t-il avec agressivité. Paris tentait de ne pas être déconcentré par le visage tant aimé qu’il avait devant lui. Non, il n’avait pas rêvé, elle était la parfaite réincarnation de Lany. Parfaite.
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FLASHBACK.

« Tu sais que c’est pas bien ce que tu fais. » Paris préparait ses armes et les étalait sur toute la surface de la table de la salle à manger. Lany se tenait en face de lui les bras croisés, la mine contrariée. Paris soupira, « Et toi tu sais que j’ai pas le choix. Si on veut avoir les moyens de te payer des médicaments il faut bien que je le fasse, c’est déjà assez cher.» Tout était là, il ne manquait plus qu’a recharger les lasers. Le jeune homme sortit de la pièce, puis revint une minute plus tard, des recharges à la main. « Oui. Mais je sais pas, j’aimerais bien me dire que mon mari ne tue personne lorsqu’il se rend au travail. Ou ne risque pas de se faire tuer par la même occasion. » Elle avait les sourcils froncés, et le fusillait quasiment du regard. Paris baissa les yeux, « Ils ont parlé d’un projet… » Lany s’approcha de lui pour s’asseoir sur une des chaises à proximité. « Apparemment, ils veulent envoyer des personnes dans le passé, pour éradiquer des gens appelés les Loopers. Enfin c’est compliqué à expliquer comme système. » Il vit les yeux de sa femme s’écarquiller, « Quoi ? Le passé ? Si c’est un projet pour exterminer une population ou quoi, refuse s’il-te-plait. » Paris se mit à sourire, « Non, ça n’a rien à voir. Il y en a quelque uns qui sont déjà partis. Mais moi je retarde l’échéance, je leur ai dit que j’étais un bon élément dans le présent et que je ne voyais pas pourquoi ils devraient m’envoyer là-haut. Et puis, il y a toi, je ne veux pas te quitter. » Lany se leva et le prit dans ses bras, « Je ne te quitterais jamais. Je t’aime, fais attention. » Paris pressa ses lèvres contre les siennes doucement, « Je t’aime, moi aussi. »

FIN DU FLASHBACK.

Paris tenait toujours fermement la jeune fille, mais il fallait dire que son visage lui faisait perdre tous ses moyens. Etais-ce une supercherie des Loopers pour le tuer ? Un piège ? Ou un simple coup de chance de la génétique ? Si cela se trouvait il aurait pu se retrouver en train de parler à sa belle-mère. Idée qui le répugna au plus au point. Et dire que Lany n’était même pas encore né, lui non plus d’ailleurs. Il n’avait même pas croisé ses parents, et il n’en avait surtout pas envie, il avait du mal à imaginer ce qu’il se passerait si son père était un voyou ou quelque chose du genre. Toujours était-il qu’il voulait élucider cet étrange mystère. On avait tous un sosie sur terre, oui, oui on connaissait la fable. Mais dans la même ville exactement c’était assez perturbant. Il l’écouta parler, mais il ne put s’empêcher d’hausser un sourcil comme il le faisait si bien. Elle était insolente, sur ce point là elle ne ressemblait pas à Lany même si elle était du genre rebelle à l’époque où ils s’étaient rencontrés. Cependant, Paris n’aimait pas beaucoup qu’on s’adresse à lui de cette façon. Il ignora l’allusion de la jeune femme, et desserra la prise qu’il avait sur elle avec son bras pour finalement se reculer et l’observer. Il faisait attention à chacun de ses gestes, même si il ne pensait pas que cette Collins avait quelque chose de très dangereux. N’empêche qu’elle avait réussie à s’introduire dans son appartement auparavant et que c’était tout sauf du gâteau. « Tu n’as pas répondu à ma question. Mais sache que si tu tentes quoique ce soit contre moi tu le regretteras amèrement, je suis plus fort que tu le crois. » Ou plutôt je suis un Walker d’expérience. Mais ça il n’avait pas l’intention de le divulguer à la première inconnue venue, aussi semblable à Lany était-elle. Paris ramassa le couteau que la jeune fille avait laissé tomber par terre quelques minutes plus tôt. «Sérieusement ? C’est pas avec ça que tu vas réussir à te défendre correctement jeune fille. Bon, alors ? Je sais que tu t’appelles Lena. Collins, hein ? Est-ce que tu aurais une certaine… » Paris se mit à réfléchir au nom de sa belle-mère dont il ne se souvenait plus très bien. « Sarah ? Une Sarah dans ta famille ? » Il voulait savoir qui était cette fille, il avait bonne mémoire d’habitude, c’était d’ailleurs grace à celle-ci qu’il se souvenait que sa belle-mère lui avait dit que son nom de jeune fille était Collins. Bien qu’il ait du prendre des notes pendant des heures avant de s’en souvenir.

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